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DE M. LOYSEL.

versfrançois, dont il recommanda la lecture à ses petits enfans, par ces autres vers :

Débita post patris oalali vola solula Bellovaco , ac cunis reddita justa meis , Âceipite, o nali, si quidquam nostra Calonis CarmiDibus priscis reddere musa poiest. r.n 1605, il fit imprimer, en un volume, ses principales He^ monlrances de Gaycnne, avec celles qu’il fit au rétablissement du Parlement, et son plaidoyer pour l’université. Il donna, à peu près dans le même temps, ses Harangues faites à Alençon, qu’il dédia à M. Pasquier.

Il céda cette année à M. Guy Loysel son puiné, conseillerclerc au Parlement, sa petite maison de Chcvilly, qui lui étoit échue des ancêtres de feu demoiselle Coulas sa femme, et il célébra ce don par ces vers :

Villula , qus quondam nobis bœc olia fecU , Ut euro impuberibus luderet ipsc parens , Tœdia blaDditiis non nanquarn inlexta fercbat ,

!Natoruin atque larls dam roea cura fuit .-Nuno 

cum herediolum cœpisti palrisaviquc, Ac proavi quarto cernere , Nate, gradu, El labor el ourse tua sunt .* ego liber ab omni Manere , pomifero rure , domoque fruor ; Sic scnis in sortem concessit sola voluplas, El magis est dominus, qui minus est dominus. Pendant les derniers mois de celle année, et les premiers de la suivante, il fut dans des Indispositions continuelles, qui lui causèrent, au mois de juin, dans la grande salle du palais, une défaillance de corps et d’esprit. Il avoit alors soixante-onze années, et néanmoins sa santé se rétablit si bien, qu’il se remit à ses études comme auparavant.

Il donna en 1607, la première édition de ses InsUUUes coutumières, qu’il fit imprimer & la fin de rinstilulion au droit françois de Coquille (1).

Le roi, ayant pris la résolution d’envoyer, en lOOS, une chambre de justice à Limoges, M. Loysel fut mandé par M. le chancelier de Sillery, pour en être le procureur- général : il accepta cet honneur, el dressa même Tédit avec les instructions.

(1) * Voyez notre Introduction historique, supra, p. xxxv.* f