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ABRÉGÉ DE LA VIE

Jussit , cl intirmae spes inlercepta seneclœ. Flere velanlmala , quae miseros, patriamque, laresquc Mulla manent : vobis requies œlerna parafa.

  • ( Kal. novcmb. M. oxcvi. )

Dés qu’il eut fait cette perte, il alla à Saint-Maur avec M. Guy Loysel, son Gis ; et de là ils allèrent à Bcaavais, le père monté sur une haquenée, et le fils à pied. Vers ce temps, M P. Pilhou lui envoya, de Troyes, les Fables de Phèdre, qa’il venoit de faire imprimer, avec quelques notes, sur un manuscrit que M. François Pilhou, son frère, avoit trouvé. Blltershusius en donna une seconde édition à Leydc, avec ses observations, et celles de Scioppius, entre lesquelles il y avoit quelques corrections de M. Loysel. A la Saint-Martin de cette année, il fut accablé de éouleur par la perte de M. P. Pilhou, le meilleur des amis qu’il eût au monde. Cet homme admirable mourut à Nogcnt, le jour de la Toussaint, qui avoit été celui de sa naissance, d’où il fut porlé à Troyes, où son corps fut reçu avec tous les honneurs qu’on auroit pu faire à la personne de la première qualité. En 1599, M. Loysel étant entré dans son année climatérique, fit un petit poëme, auquel il donna pour titre : Andvodas Chrislianus, ou Psalmus climaclericus , que Rhanutius Gherus inséra dans sa collection des poëtes illustres de France, intitulée : Deliciœ poelarum gallorum ; et Tannée suivante, il fit encore un autre poëme, qu’il intitula : Psalmus melaclimacleri" eus.

En IGOO, âgé de soixante-cinq ans, il donna au public les yies de trois grands hommes.

Celle de P. Rufus, Romain, un des plus grands philosophes, et des plus grands Jurisconsultes de son *lemps, qu’il dédia a M. Le Févre, son ami, qui étoit alors précepteur de feu M. le Prince.

Celle de M. du iMesnil, avocat général, qui étoit l’oncle de mademoiselle Goulas, sa femme.

V.i celle de M. P. Pilhou, avocat au Parlement, son intime ami.

En Tannée 1G02, il composa son Pausanias gallicus, sur la mort du maréchal de Biron, exécuté par arrêt de la Cour. Il fit imprimer, en 1603, quelques petits ouvrages intitulés Tumuli famHiare8,eie8 Distiques de Calon, traduits en