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NOTE INÉDITE DE GUI-COQUILLE.

< mais pour bonnes causes a esté ordonné qu^ils y admet- < troyent des juges, par commission (comme sont les bail- , c lifs, et senescbaux royaulx, qui selon leur establissement doibvent estre gentilzbommes, et de robbe courte), % mais ( nonj es estatz assemblez selon Tantiennecoustume, « comme es estatz de Tours 1477, Orléans 1560, Bloys 1576. « Et pour ce que selon ceste grande antieneté, les rois n’avoyent droict , ou no souloyent imposer aulcuns deniers « sur le peuple sinon par le consentement et accordance « des estatz , dont se Yoit encore la marque au ducbé de < Bourgogne : les rois à Tyssue des estatz ont accoustumé « de demander, ou d’eux-mesmes mettre sus quelque « nouvelle subside. Ainsi a Tyssue des estatz d’Orléans (( fut mis sus les subsides des cinq sous sur muid de vin. < Et après les estatz de Blois la creue ( crue } de quinze c cens mil escuz et plusieurs surcbarges de nouvelles < impositions, et nouveaux oflSces.

«Je Gui-Coquille fus eslu avec M" Martin Roy, advocat < au Baillage du Nivernois, par les gens du tiers estât de ce « pais pour les représenter es estaz generaulx à Blois, ou « nous demeurasmes quatre mois entiers, depuis le 8" novembre 1576, jusques au 8* mars 1377. J’ay ailleurs « escript par là mesme toat ce gai y a esi&faict que j’ay « peu cognoistre , et ailleurs jay faict mes plaintes en vers « latins de ce que je y ay veu gai ne me plaisait pas. Je « fus semblablement commis et esleu par le tiers estât de « Nivernois, pour le représenter es estatz d’Orléans 1560, « avec M. Guy Rapine de S’*'-Marie, lieutenant gênerai de « Nivernois , et Cliarles de Grandris ^’ de la Montaigne , es < quelz estatz generaulx de bonnes constitutions furent « faictes, qui ont esté mal observées, et par l’Edict de « Blois en partie renversées.

« A Pyssue des estatz de Bloys le Roy dressa son armée I. l