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fades sentimentalités qui remplissaient le cœur des jeunes filles « d’autrefois ».

Ce que nous savons de sa prime jeunesse, elle nous le conte dans ces pages qu’elle écrit vraisemblablement aux alentours de sa vingt-cinquième année, avant que l’âge soit venu refroidir et apaiser l’ardeur bouillante de son imagination et de son sang. Avant l’amour, s’appelle le livre, et c’est, en effet, le dessin parfois peut-être un peu trop « poussé » des troubles que suscite en une âme de vierge l’approche du grand inconnu qu’est l’Amour, sans épithète. Ce sont les erreurs fragiles, les inconséquences, les balbutiements