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ZAK-KA


EN REGARDANT LA LUNE

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Tôku hedatete sora utsi-nagame,
Tsǔki-ga kagami-ni nareba yoï[1]


Séparée, loin de toi, je contemple la voûte céleste. Qu’il serait charmant, pour moi, si la lune devenait un miroir[2] !

  1. Si-ka-zen-yô, p. 40.
  2. Cette pièce a été imitée de la manière suivante :

    En ce morne séjour, loin de ma douce amie,
    Je cherche dans les cieux son image chérie.
    Lune, astre des amants, que ton disque argenté,
    Comme un riant miroir, reflète sa beauté !

    On trouve une pensée analogue à celle qui préside a cette ode japo-