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RONDEAUX
LXV[1]
Monbeton
ui est plus cause de mon dueil,
La bouche ou bien[2] le regart d’œil
De vous par qui tant seuffre d’ire ?
Auquel de ces deux doy je dire :
C’est par vous que tant fort me dueil ?
Car combien que tous deux ensemble
Me griefvent fort, a mon cueur semble
Que vostre œil[3] fut commencement
Des griefves douleurs que j’assemble,
Dont ma joye se desassemble
Et pour mon desavancement.[4]
Vostre bouche ce que plus veul
Me reffuse, dont je recueil
Plus de mal qu’on ne saroit lire,
Et si ne sçay lequel eslire
De tous ces deux, mon doulx acueil :
Qui est plus [cause de mon dueil ?]