Page:Anonyme - Printemps parfumé.djvu/107

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

« Si vous étiez à ma place, que feriez-vous donc ? Laisseriez-vous Tchoun-Hyang seule ici et partiriez-vous sans hésiter ?

— Si j’étais à votre place, — répondit le domestique — je ne pleurerais pas ainsi. Vos parents seraient morts que vous ne gémiriez pas davantage.

— Coquin ! coquin ! — se récria I-Toreng furieux.

— Quoi, vous m’injuriez, — dit le domestique, — je vais de ce pas tout raconter à votre mère. »

Le pauvre I-Toreng le calma, le supplia de n’en rien faire.

« Nous allons nous quitter, — lui dit-il, — pourquoi me joueriez-vous ce mauvais tour ?

— Si vous partez avec moi, tout de suite, je ne dirai rien, » répondit le domestique.