littéralement, mais fréquente dans nos anciens poëmes :
Li arcevesque se leva en estant
Et lut le brief hautement an oiant.
(Aspremont, ms. fr. 2495, fol. 69 v°.)
Et a parlé hautemant en oiant.
(Idem, fol. 74 r° et v°.)
..... il nos vait malement,
locution fort usitée au moyen âge :
Par Deu, Ogier, or vos va malement.
(Ogier, II, 322.)
En non Deu, rois, or voz vait malement.
(Gaydon, p. 113.)
Bien vos serai à mon pooir garans.
Huon de Bordeaux, p. 88 :
...... Cil Dix vous soit garant.
Qui de la Vierge nasqui en Belléant.
Idem, p. 35 :
...... il m’ala maneçant
Qu’il m’ociroit, ja n’aroie garant.
D’ele ferai trestot le mien talent,
ou encore
D’ele ferai mon bon et mon talent.
Gaydon, p. 289 :
Faire en voloit son talent et son bon.
P. 67, v. 2 : Non fras, pour feras.
V., par exemple, Otinel, p. 25, v. 23.
Por la roïne que je ai à guier.