est pris, Aquin trouve un asile momentané dans l’ermitage de saint Corentin. Mettant à part l’audacieux anachronisme qui permet au barbare d’en chasser le vrai saint Corentin lui-même, on peut désigner d’une façon à peu près certaine le point que le trouvère a voulu signaler.
Nous voyons sur la carte de l’état-major, à peu de distance de Plomodiern [1], à l’extrémité d’une chaîne de collines allant vers la baie de Douarnenez, une chapelle de Saint-Corentin. Cet oratoire n’est pas le lieu de la dernière scène du poème.
Aquin, fuyant du côté de la mer, vers la marine, ne peut rencontrer que l’ermitage célèbre consacré à saint Corentin, qui devint plus tard le manoir épiscopal du Menescop. C’est là le séjour ordinaire de saint Corentin pendant sa vie d’ermite : « Corentin vivait en sainteté sous une montagne nommée Menez-Cosm, en la paroisse de Plou-Modiern, près d’une grande forêt dite de Nevet [2]. » L’auteur de la Chronique de S. Brieuc, racontant comment le roi Grallon, chassant dans ces parages, découvrit le saint, nous dit expressément