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introduction

peut se servir de cette expression en pareille matière. C’est celui de l’émir Hakem, de l’Histoire de Charlemagne [1], ou encore celui de l’Athim qui figure dans les guerres de Charles-Martel, l’un et l’autre sans aucun rapport avec Aquin de Nort pays.

Pour terminer ces rapprochements, dont nous ne nous exagérons pas la valeur, il nous reste à parler des seigneurs bretons qui peuvent donner lieu à quelques conjectures. Nous avons deux listes de noms [2] qui ne laissent rien à désirer pour l’apparence historique. Nous y voyons :

L’archevêque de Dol, Isoré ; et Ripé, comte de Dol.

Tiori, duc de Vannes, père de Roland ; Salomon, qui fut ensuite roi de Bretagne, fils d’un frère aîné de ce Tiori ; un autre seigneur de Vannes, Baudouin.

Dom Conan, Richardel, Guion de Léon.

Thehart de Rennes, Baudouin de Nantes.

Puis de moindres seigneurs : Hamon de Morlaix, Ahès de Carhaix, Morin, comte de Daoulas, Excomar, aloué de Saint-Pabu, Merïen de Brest,

  1. Fauchet, Antiquités françaises, p. 188 ; Henri Martin, II, 210, 330, etc.
  2. V. 61, 738.