lâcher la bride. Cf. Léon Gautier, Gloss. de Roland au mot eslays.
Esmaier, 1246, réfl. s’inquiéter ; esmayé, 1695 ; esmoyé, 1248, inquiet.
Esmeré, 1205, épith. d’or, affiné.
Esmoulu, 1271, aiguisé à la meule.
Esmyer, 2907, émietter.
Esné, 747, aîné.
Espart, 2671, 3 p. ind. pr. d’esparcir, faire des éclairs.
Espasmé, 1851, consterné.
Espiez, 816, rég. pl., épieu.
Espourir (s’), 3067, s’exciter ; sens du verbe espérir.
Esquarré, 2078, écarri.
Essart, 1311, prop., coupe de bois à blanc ; au fig., massacre.
Essaurer, 2339, restaurer.
Estable, 2043, 2054, lieu de station d’un cheval.
Estander, 1944, étendre.
Estat, 1726, position ; lever son estat, se relever.
Estays, 238, estage, 2234.
Esté, 777, étage.
Ester, 1050, demeurer là ; réfl., se tenir, impf., 3 p. : estoit, 1418 ; 3 p. pf., estut, 164 ; lesser ester, 1050, faire finir ; en estant, 1622, etc., debout.
Estoiier, 1618, retirer.
Estor, 719, etc., estour, 671, bataille.
Estoré, 790, muni.
Estourdie, 543, présomption.
Estourmie, 539, rassemblement.
Estourmir (s’), 1534, se réveiller en sursaut, s’assembler à la hâte. Cf. Normand et Raymond, Gloss. d’Aiol. Grœber, Destruction de Rome, v. 576. — Les alai estormir dedans leurs paveillons. (Gui de Nanteuil, v. 2485.)