un astérisque, rendent particulièrement le récit incompréhensible. L’intercalation fautive des cinq premiers vers est plus discutable, car rien n’est plus obscur dans la chanson que la position que l’auteur a entendu donner à la porte d’Aleth par rapport à la tour Aquin (Solidor). Rapprocher les v. 210 et sts, 1890, 2283.
Notons que la copie de Ste-Geneviève reproduit la même erreur, ce qui suffirait à prouver qu’elle procède du ms. de la Bibl. Nationale.
V. 2234. — Et [le]. Cf. v. 2302, et la note du v. 2179.
V. 2241. — Jusqu’à, ms. jusques a.
V. 2244. — Ouait, ms. ouaint.
V. 2245. — Vi[e]ler, ms. viler. Le vers est faux et paraît nécessiter cette correction. C’est une expression ironique comme il s’en rencontre si souvent. On pourrait traduire : faire une musique de hurlements. Cf. Scheler, vo glatir, etc.
V. 2251. — Mourir, ms. mouair.
V. 2252. — Sy, ms. cy.
V. 2257. — Qu’y entrer, ms. que y entrer.
V. 2260. — Vous doi ge, lire : vous doige (subjonctif).
V. 2264. — Pour l’emperiere le ber. Spécimen de l’état de la langue. — Emperiere, ms. amperiere.
V. 2267. — [De]fermer. Le sens exige cette correction, qui, d’ailleurs, ne modifie pas le vers.
V. 2269. — Ne povai[n]t la [fain], ms. ne povait le sanc.
V. 2270. — Primement. La seconde syllabe est muette.
V. 2272. — C’est beau miracle, doist l’en bien escuter.
Un de ces vers par lesquels les jongleurs ranimaient l’attention de leurs auditeurs. Si ce n’est pas un vers de facture, nous y avons la preuve qu’Aquin a été chanté ou débité en public.