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notes et corrections

V. 1298. — Flour[ion], ms. Flour. Vers faux. Cf. v. 118.

V. 1303. — Eusent Bretons [de] part. Supprimer [de] Lire : éusent Bretons part.

V. 1305. — Lancent, ms. lencent.

V. 1307. — Grand, lire : grant.

V. 1308. — Qu’en Quidallet, ms. que en.

V. 1316. — N’est forcenné, ms. n’en est.

V. 1324 — Seignour, il y avait peut-être : greignour.

V. 1339. — La mer retrait et vait à son chevé.

On pourrait corriger chené, autre forme du mot chané (chenal). Cette dernière est la seule que fournisse le ms. Cf. 1391, 2676, etc. Chevé donne le sens : la mer se retire et arrive au terme de son reflux, c’est l’instant du bas de l’eau.

V. 1340. — Alexandrin.

De ce vers et des suivants on peut conclure qu’au XIIe s. il était déjà impossible, même à la marée basse, de traverser la Rance entre la Cité et Dinard, et ensuite que le mascaret avait dans cet endroit une extrême violence.

V. 1343. — Plus, ms. puls.

V. 1344. — Alexandrin.

V. 1346. — Ars de cords. Il n’est peut-être pas inutile de signaler cette orthographe, le sens de ce mot ayant été dernièrement discuté. M. Quicherat le traduit : arc de corne. Il se rencontre dans Joinville (591) : « li apporterent ars de cor » où M. de Wailly l’interprète, après un examen attentif : arc de bois de cornouiller. Le ms. 2333 est malheureusement trop peu sûr pour permettre seul d’introduire une nouvelle étymologie. Cf. Joinville, Ecl. IV, des armes offensives, p. 471. V. Littré, vo Arc.

V. 1347. — Au bas murs, lire : au bas mur.

V. 1349. — Se estoint devallé, ms. c’estoint devillé.