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notes et corrections

V. 67. — Aray de Mené. — Ce héros doit probablement son existence a un jeu de mots ingénieux qui réunit les montagnes d’Arrez et du Mené en faisant un nom d’homme de l’une et une seigneurie de l’autre. On a souvent remarqué la fréquence du calembour dans les chansons. Celui-ci nous enseigne le degré de confiance que doit nous inspirer ce trouvère plein de ressources, mais peu scrupuleux dans l’emploi des noms historiques.

V. 68. — Thehart de Rennes, ms. de Vennes, erreur évidente du copiste. Voir les vers 740 et 2731.

V. 74. — O. Challemene, ms. O Challeymene.

Variante explicative de la copie de Ste.-G. « Charles fut mené puis. »

V. 75. — Seyson. V. N. « Saesson en St Brieuc. »

V. 78. — La gent Aiquin. — Le désir de reproduire fidèlement le manuscrit nous a fait conserver cette orthographe, qui est constante. On trouve cependant Aquin 2210 et Aiqin 2772. La forme Acquin ne se rencontre pas dans le texte ; elle se trouve dans le Cy ensuit qui est relativement moderne ; elle est très-fréquente dans les copies.

Le même nom figure dans Aliscans, comme nous l’avons vu ; il est toujours écrit Aquin. Les variantes sont Aiquin et Aqin. Cf. Aliscans, pub. par M. Guessard (Anc. Poëtes.) V. 4224, etc., et notes et variantes, p. 305.

Même vers. — L’orent par. Lire : l’orent pris par.

V. 81. — Mont Releys. V. N. « Morleys ».

V. 82. — Hoës, ms. homme, faute évidente. Le copiste, voyant le mot hoe, aura cru à une abréviation oubliée. Ce nom présente une singularité : jusqu’au vers 822, le copiste l’écrit Hoes ; depuis ce vers, qui se trouve dans le voisinage de l’épisode de la vieille Ahès, il prend l’orthographe Ohes.

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