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notes et corrections

point tant d’Orient que les autres romans : ce qui me feroit volontiers penser qu’il fut plus antien que les romans que j’ai nommés.

« C. Fauchet. »

« Il y a un vers qui dit :

« Et vet ferir ung chevalier Turquis. (fo 18. B.) »


Le ms. de la bibliothèque Sainte-Geneviève est précédé d’un préambule assez différent de celui du ms 2233 pour que nous croyions utile de l’insérer. Il est de la même écriture que le texte lui-même de cette copie. Ce titre se trouve reproduit avec quelques rajeunissements en tête de la transcription d’Aquin, insérée dans le recueil de Frotet de la Landelle, au commencement du XVIIe siècle. La copie moderne de l’Arsenal l’a abrégé.


« Ensuit le récit de la conqueste du pais de Bretaigne Armorique que feist le preux Charlemaigne, contre un payen nommé Acquin qui l’avoit usurpée fors Rennes, Vennes et Dol ; et s’estoit faict couronner roy à Nantes et l’occupa l’espace de trante ans et fut rancontré [1] par ledit Charlemaigne environ le douzième an de son règne. Duquel roy Acquin est faicte mention au second livre des Croniques ancienes de Bretaigne, au chapitre de la sepulture des corps des chevaliers qui furent occis à Roncevaux, vers la fin du second livre ; et est escript en tel langaige et rithme qu’il a esté trouvé à l’original sans rien changer.

« Et [premier [2]] comme icelui Acquin attendit ledit Charlemaigne en la cité de Guidalet.

  1. La Landelle : recouvré.
  2. L. L.