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introduction

Charlemagne lui-même se décide à monter à cheval (-15473). Entrevue de Roland avec Rainier (-15504), avec Olivier (-15605), avec Salomon (-15614). Allégresse de toute l’armée française ; enthousiasme de Sanson, fils du roi de Perse, à cette vue (-15657). Arrivée d’Estout, dont la joie se manifeste avec l’expression railleuse qui lui est ordinaire, et à qui Roland fait affectueusement la leçon (-15736). Arrivée de Charlemagne, flanqué de Naime et d’Oger ; son émotion ; il est sur le point de s’agenouiller devant son neveu pour lui demander pardon, mais celui-ci le devance, s’agenouille et présente son épée à l’empereur pour que celui-ci fasse justice de lui, car il reconnaît que sa faute est impardonnable. L’empereur le relève, le serre dans ses bras et lui adresse les paroles les plus affectueuses et les plus flatteuses qu’il peut trouver. Tous les Français pleurent à ce spectacle (-15805).

15. — Appendice[1]. Suite de la scène précédente. Charlemagne offre sa couronne à Roland, qui la refuse (-18) ; Roland raconte à son oncle ce qu’il a fait en Orient et lui recommande Sanson, fils du soudan de Perse ; l’empereur admet ce dernier au nombre des pairs à la place de Sanson de Gascogne, tué récemment sous les murs de Pampelune (-73). Retour au camp français ; manifestations joyeuses à l’occasion du retour de Roland (-124). L’auteur, Nicolas, annonce qu’il va rimer la fin de l’Entrée d’Espagne telle qu’il l’a lue en latin (-132).


  1. Début de la continuation de Nicolas de Vérone.