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toire parlementaine des finances de la Restauration. La science économique elle-même a été l’objet de deux ouvrages historiques ; l’un de M. Horn, l'Économie politique avant les Physiocrates, reproduction considérablement modifiée et augmentée d’un mémoire couronné par l’académie des sciences morales et politiques sur les travaux de Boisguilbert ; l’autre de M. G. de Puynode, Études sur les principaux économistes (Turgot, Adam Smith, Ricardo, Malthus, J. B. Say et Rossi).

À l’étranger les publications ont été peu nombreuses. En Allemagne nous citerons Wiss, das Gesetz, etc. (la loi de la population et les chemins de fer), ouvrage basé principalement sur l’étude détaillée du développement de la population et des chemins de fer aux États-Unis d’Amérique ; Karl Marx, das Kapilal, t. ler ; l’auteur appartient à l’école socialiste et critique vivement, et même avec amertume, les théories de l’économie politique vulgaire ; il insiste beaucoup sur le développement historique des faits économiques, mais il est difficile de voir, dans ce premier volume de 784 pages sur le capital, où l’auteur veut en venir, et malgré ses formes prétentieuses et sa terminologie affectée, il ne semble guère innover que par la substitution de mots nouveaux aux mots anciens ;

Oppenheim, Die Natur, etc. La nature du crédit et du capital ; le baron de Hock, Die Finanzen, etc, les finances et l’histoire financière des États-Unis d’Amérique, exposé détaillé et très-consciencieux de la situation financière des États-Unis, dans le passé et le présent. En Italie, M. Sbarbaro a publié : Sulla filosofia della Richezza, in-8°; et M. Majorana Catalabianco, Trattato di econimica politica. En Portugal, M. Serzedello a donné Os bancos, etc, sur les banques et les principes qui régissent l’émission et la circulation des billets.

Aucune publication nouvelle ne s’est jointe à notre connaissance aux journaux et autres publications périodiques dont l’économie politique est spécialement l’objet. Parmi les travaux qui ont paru dans ces recueils, nous ne citerons que les articles publiés par M. Abel Lemercier dans le Journal des Économistes (décembre 1867 et mai 1868), dans lesquels un chef de bureau à l’enregistrement de Paris reconnait que l’impôt de l’enregistrement est susceptible d’améliorations nombreuses qu’il indique, et que la perception des droits sur l’actif des successions, sans déduction du passif, est une iniquité. La société d’économie politique à encore débattu de nombreuses questions sans les éclairer, beaucoup. Dans une discussion sur les octrois, dont la plupart des membres ont demandé avec raison l’abolition, M. de Lavergne a proposé pour les remplacer un moyen qui nous semble peu heureux. Il veut que l’on partage le produit de l’octroi, dans une ville quelconque, en quatre parties égales ; la première disparaît trait par la suppression des frais de perception et par des réductions sur les dépenses ; pour le second quart, l’état abandonnerait à la ville le principal de l’impôt fonder jusqu’à due concurrence ; le troisième quart serait pris sur les centimes additionnels à la contribution directe et mobilière ; le quatrième sur les centimes additionnels aux trois autres contributions directes. La société s’est occupée à plusieurs reprises des questions de paupérisme, de population, de salariat, de coopération, et il s’est manifesté a ce sujet entre les points de vue généraux une divergence qu’au sein de la société même on a essayé de caractériser par les mots de vieille et de jeune économie politique. Mais les partisans de la jeune économie, qui acceptent dans son entier le mouvement coopératif et qui ne craignent pas même de se dire socialistes, paraissent être les moins nombreux. Parmi les questions débattues entre les deux partis, la plus importance a été celle du salariat. On s’est demandé si dans l’industrie la forme actuelle des entreprises qui suppose un patron capitaliste et des ouvriers salariés, doit subsister toujours, ou si la tendance, du progrès n’est pas de substituer partout l’association à cette forme vieillie. Nous sommes tout à fait de l’avis de ceux qui ont soutenu cette dernière opinion, bien que nous ne pensions pas que le but de la réforme soit précisément de supprimer le salariat, qui subsistera nécessairement dans certains emplois, mais que ce but est d’assurer à chacun le fruit complet de son travail. A. Ott.



EGYPTE. Vice-rm, Ismail-Pacha, depuis le i 8 Janvier i 863 . — Hdritierptesomp tif, en Tertu du firman .d’lie><$diU5 -de 1866, Mehemet-Tef- -vik Pacha, fils alne* du vice-roi. — Consul ge- neral de France hMex&ndrie, M. Eugene Pou- jaoe. — Consul general d’Angleterre, M. -Stan- ton. Le vice-rovs’-dtail rendu comme les autres prin- .ceset sonverains a l’invitationde Tempereur^Na- ipoLCon. II visita, en 1867, Texpositton univer- .selle de Paris, £t une saison complete aux ^aux ,mine"rales de Vicby, et.apres. avoirs te* F.h6te de la France, en meme temps que son , suzerain, le sultan Abd-.ul-Aziz, iljievint.aussi Th6te dela Grande -Breiagne, ou iLfut TobjeLdes attentions les plus flaUeuses. II ^tait arriv^,a.Londres le

juillet, et la .encore, .son $6} our coincida,,en 

par tie avec celui du sultan, qui fit son entree le 12 du meme mois, dans la capitale de’l’An- gleterre. Ismail-Papha :ne .devait pas rentrer.au Caire, sans avoir vu encorele sultan ; il retoufna en GJfet, en fegypie par Constantinople,, ouiliit unassez long.arrfit. Lei3 septembre, il de*bar- quait enfm a Alexandrie, allege* delieaucoup de i .millions, .qu’iLavait de^penstSs magnifiquement v 1