(187)
BANQU
(188.)
pour 328,814,580 francs, en augmentation de- 4,867,760 fr. sur l’année 1867. i
Le taux d’intérêt des avances a été maintenu continuellement à 1/2 p. 100 au dessus du taux de l’escompte des effets de commerce, soit à 3 p. 100.
Réserve métallique. — Les encaissés de la Banque (Paris et succursales) étaient, au 25 déc. 1S67, jour où a commencé l’exercice 1868, de.............. 1,015,200,000 fr.
leur maximum, au 14 septembre 1868, de. 1,322,800,000
leur minimum, au 3 janv., !
dé la même année. :.... 977,300,000 au 28 janv. 1869, ils étaient - ’.
à c....... 1,070,060 ;000
Cette élévation de l’encaisse, indépendamment des causes qui ont continué à rendre le capital disponible moins actif pendant l’année 1868, s’explique encore par la plus grande circulation des billets de banque à l’intér rieur, et par l’affluence dé l’or arrivant de l’étranger, partout où le change nous est resté favorable : 242,891,671 fr. en lingots ou espèces, sont venus à Paris, de l’extérieur, dans le courant de l’année 1868.
Circulation des billets. — Le montant des billets en circulation (Paris et succursales) était, au 26 décembre 1868, de.. 1,294,795,600 fr. le maximum, au 31 juillet.. 1,326,265 ;200 le minimum, au 26 décem.
1867 ".". 1,122,555,700
au 28 janvier 1869..... 1,381,271,400
Il a été émis, pendant 1868, 2,711,0)0,0.billets, représentant 904,75.0,0.00 fr., répartis comme il suit : ’ '
Paris. 2,700,000 billets pour.... ; ’ 893,750,000 fr,
Succursales. 11,000 (de 1,000 fr.) 11,000,000 fr.
C’est, comparativement à d’année 1867, une augmenta tionde236,000billetspourl38,500,000 francs.
Il a été annulé dans le cours de 1868, 1 mill. 739,774 billets pour une somme de 591,250,400 francs.
Comparativement à l’exercice précédent, celui de 1868 présente ainsi un excédant de 219,333 billets annulés pour une somme dé 95,983,700 fr.
Si nous retranchons des chiffres de l’émission,
2,711,00q billets pour 904,750,000 fr.
ceux des annulations, 1 mill.
739,774 pour.." 591,250,400
nous trouverons 971,226 billets
pour 313,499,600 fr.
qui représenteront l’augmentation de circulation de la monnaie fiduciaire pendant l’année 1868.
Brûlements. — 1,927,192 billets, provenant des remises faites au service de la comptabilité des billets par la caisse principale, à partir de mars 1863 jusqu’en février 1864, ont été détruits en 1868,
Ces billets étaient représentatifs de la somme de 768,864-000 fr.
Aucun des "billets imprimés en bleu n’a été brûlé ; tous ceux de cette espèce, dont l’annulation a été prononcée, ont été conservés en nature, et ne seront anéantis qu’ultérieurement.
Enfin", pour terminer.ee qui est relatif aux billets de banque, le solde du compte particulier ouvert pour les billets à retirer dé la circulation (depuis l’origine de la Banque jusqu’en, 1828) était ’ encore, au 24 décembre 1868, de 1,112,500 fr., comme suit :
600 billets de 1,000 fr 600,000
1,025 billets de 500 fr... ;. ■ 512,500 ’
’ 1,625 MUets. "Fr. 1,112, ’500 "
Comme en 186.7, il n’est rentré en 1868 qu’un seul de ces billets (de 5,0.0, fr.). Il faut les considérer comme détruits en grande partie, et sans doute il n’en rentrera plus guère.
Les, billets provisoires de 100. fr, sur papier vert, restent encore dans la circulation pourune somme de 86,200 fr., représentée par 86i billets. En 1868, il en est rentré. 22.
Quoiqueles.opérations effectives delà banque, soient en diminution sur celles de l’année prér cédente, sa vie circulatoire, si l’on peut s’ex-.
! primer ainsi, est en progrès, et les mouvements
- généraux des espèces, billets et virements, dans
; la banque centrale, présentent sur ceux de 1867
une, augmentation notable, puisqu’elle, est ca-
! ractérisôe par la somme de 4,780,507,500. fr.
I La comparaison ressort explicitement du ta-
- bleau qui suit ’•■.
(868. 1867.
- Pour les virements, . Er. 21,673,435,100 17,574,607,300
Pour les billets.....".’ 13,413,560,200 12,722,057,900 Pour les espèces.".., . 2,2S7,40i,30Û ’2,297,224,900
37,371,399,600 32,593’,8921l00
; Différence en plus, pour 1868.... •’• Fr. 4,780,507,500,
Comme l’action et l’activité dé notre premier
- établissement de crédit, considérées à ce dernier
pomt de vue, présentent le côté de plus 1 favorable à l’industrie et au commerce, ce
! résultat est à méditer par les.honorables direc- ; teurs de la banque, et il pourra les mettre sur
la voie de la conviction, que l’utilité publique de cette grande institution ne se mesure pas toujours à l’importance de ses bénéfices ni au chiffre du dividende qu’elle peut distribuer à ; ; ses actionnaires.
Cette vérité est incontestable pour certains services, tels que celui des effets au comptant, dont la Banque opère l’encaissement, pour les
