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quelle vient déboucher un petit tuyau branché enville, appelé tuyau de retour. Toutes les fois que la pression du gaz de retour n’est pas exactement égale à celle déterminée par un poids placé, dans ce but, sur la cloche, la valve se soulève, pour se fermer, ou. s’abaisse, pour s’ouvrir, jusqu’à ce que le gaz. ait été ramené, en pille, à la pression nécessaire pour faire équilibre, à l’usine, au poids additionnel donl il s’agit..

... Une trop grande longueur du tuyau de retour nuirait à la ^promptitude de l’action. Dans ce •cas, le tuyau de retour aboutit, en ville, sous un manomètre à contact électrique, disposé de manière à diriger sur.l’usine un courant inversé, chaque fois que la pression du réseau s’altère même d’un seul millimètre.-Ce courant passe à l’usine dans une sonnerie et sur un galvanomètre qui indique le sens.dans lequel a lieu l’altération ; en même temps, le courant met. en mouvement un rouage spécial qui soulève pu abaisse la valve d’émission, et qui effectue ainsi automatiquement la, correction nécessaire. .

Lorsqu’il s’agit d’une distribution d’abonné, k principe du régulateur de Clegg devient applicable, puisqu’il soiSt alors d’assurer la constance de la pression au ïortir de l’usine. Mais M. Gir.oud simplifie cet appareil, en conservant seulement l’annulation directe de l’action du gaz-d’entrée, et son régulateur se réduit ainsi à des proportions restreintes, dont le dessin.suivant donne l’idée.

Enfin, s’il s’agit d’un seul brûleur, d’un bec de lanterne, par exemple, la question du rëgu 1 dateur doit être envisagée à tout autre point de vue. Ce qu’il faut alors, ce n’est pas un régulateur de pression, mais bien plutôt un régulateur de volume.

Quel que soit le genre de brûleur employé, il faut que la dépense reste toujours la même, et

te ! est l’effet produit par rinslrumentdont voici la coupe de grandeur d’exécution.

Le gaz arrivp au bec en passant par un orifice fixe percé sur la cloche ; le volume qui s’é-. coule par cet orifice n’excède jamais la puissance de débit de l’orifice lui-même sous la pression équilibrée par le poids de la cloché ; la mise en place du brûleur, ne change rien à cette situation ; ; il en résulte seulement qu’il s’établit, du cône obturateur et réglant l’arrivée du gaz au bec de combustion, deux réservoirs communiquants, et entre lesquels il y a une différence constante de pression, laquelle est due au poids de la cloche : alors, la pression au brûleur se. fixe d’elle-même au chiffré nécessaire pour faire dépenser par le bec le volume débité par l’orifice de la cloche.

Celle dernière modification du système de

Clegg nous paraît l’extrême progrès dans

l’extrême simplicité, et, appliquée à chaque bec de combustion, elle tranche la.difficulté la plus grande de l’éclairage public, puisqu’elle donne à l’usine le moyen de livrer exactement le volume qu’elle doit, et à la.ville la possibilité d’utiliser ce volume comme il lui convient.

Ajoutons qu’à l’exposition de 1867, le régulateur Giroud a été l’objet d’une médaille d’argent-, "",

INJECTEUR AUTOMATIQUE de M. II. GIFFARD. — Depuis les grandes inventions de Watt, le condenseur, le régulateur, etc., celle de M. Giffard est la plus remarquable qui se soit produite, et. elle met le sceau de perfection à cet admirable instrument de l’industrie moderne, la machine à vapeur. Il a déjà été question de Yiiijecteur Giffard dans les premiers volumes de l’Annuaire, mais à une époque très-voisine de celle où il’a été inventé, et alors que l’expérience n’avait’ point complètement prononcé ; sur tous ses mérites ; il en est autrement aujourd’hui ; l’excellence de cette innovation a été reconnue partout où on en a fait usage, ’au triple poinl de vue de la régula-