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(1881) - TËCHN ’ (1852)

quête du temps, ce qui ne saurait amoindrir le mérite du fils. »

MACHINES à YAPEUR ET MANOMÈTRES MÉTALLIQUES de M. EUGÈNE BOURDON, -Depuis 1832, M. Bourdon a consacré ; son temps et ses recherches aux applications de la mécanique générale, et s’est occupé d’inventions intéressantes, surtout en ce qui concerne les machines à vapeur. Nous nous contenterons, de citer :

1" Le tiroir de distribution de vapeur à détente variable, avec disposition placée à Textes rieur de la -boîte du tiroir et pouvant ; être actionnée directement par le régulateur. ; :

2° Le piston, à. garniture : métallique extensible, au : moyen :-d’un coin annulaire, à, pression graduée ;. : :

3° Lé régulateur hydraulique.à colonne d’eau oscillante, . ■. ’ ! •.

4° L’indicateur dunive.au de.l’eau avec sifflet d’alarme, pour avertir, lorsque l’eau, manque dans la chaudière. Un des mérites de cet appareil consiste dans la disposition nouvelle employée par M. Bourdon pour augmenter la.mobilité de l’aiguille indicatrice, et supprimer l’emploi de laboîle à étoupes ;. « 5° La chaudière tabulaire à foyer intérieur démontable, à retour de flamme et.à dilatation libre ;

6° La machineàvapeur à tube flexible, ; rem- ■plaçant la machine à piston dans les applications aux industries qui n’exigent qu’un développement de force peu considérable. :

C’est en- 1850 que M. Bourdon inventa le ’ manomètre métallique, dont l’emploi, . deve^ nu général aujourd’hui, a remplacé avec avantage celui des anciens manomètres a.mercure, et qui sert même, vu sa grande précision, à effectuer les„ épreuves de réception des chaudières à vapeur, — épreuves qui se faisaient autrefois en chargeant dé poids les soupapes de sûreté.

. Nous citerons encore, parmi les inventions du même M. Bourdon : là machine à fraiser les pièces de grand diamètre, se substituant avec avantage aulravaildutour, aansiouiesles.circonstances où il s’agit de ; travailler circulaire nient la surface de pièces mécaniques de grande dimension ; la machine à tourillonner, pour façonner les coudes et lescolletsdèsârbresàvillébrëqûins des machines locomotives et des machines marines ; les ventilateurs pour/orges et fonderies, avec disposition qui supprime complètement le ronflement insupportable des ventilateurs ordinaires, et augmente la pression du vent ; la ; pompe centrifuge, dite pompe à- siphon, remplaçant, dans quelques applications spéciales, la pompe à piston ; le robinet à membrane flexible, présentant, sur les robinets à boisseau conique, les avantages suivants : fermeture hermétique, durée plus longue, entretien.presque nul, ouverture de larges passages avec un -ini- . uimum dé.force dépensée ;• les appareils à jets —devapeur, applicables soit pour l’élévation de l’eau ; soit pour opérer, sans emploi d’organes mécaniques, le. déplacement du gaz : par l’action directe de la vapeur.

On peut juger, parcelle simple énumération, combien est considérable le bagage, teelinplpgique de M. Bourdon, et nous ne surprendrons personne en disant qu’il a obtenu les premières récompenses dans les expositions françaises."et étrangères. Il a été décoré de la Légion d’honr neur à.l’a. suite, de l’exposition de Londres, ; en 1851. :-

RÉGULATEUR DE PRESSION de M. Ginouo.. ■■— Tout le monde sait que c’est à Glegg que l’on doit le- compteur à gaz ; mais on ignore peut-être qu’on lui doit aussi l’idée dû régûr-

!ateûr, : ; et que Je premier brevet.de Glegg, pris

en 1815, . porte à la’fois sur ces dbûx : instruments. . Absorbé par l’achèvement du.compteûr,

Glegg n’a pu s’occuper de son.régulateur, ;

■aussi, malgré les tentefivre d’ras. fouléde constructeurs, cet appareil est resté jusqu’ici =-tel qu’il avait été conçu ; en 1815, c’est-àrdirë/nn instrument destiné à émettre des. volumes :.variables sous une pression constante au sortir de —l’usine. Cette question a été reprise par M ; :Gi—Êo’.TJD, et il a consigné les recherches qu’elle lui a suggérées dans- un petit traité intitulé De la pression-dû gaz d’éclairage.

Il rësulte de ce traité- qu’un régulateur ne doit pas avoir pour objet de rendre : la pression constante au sortir d’une usine ; il doit, au contraire ; la laisser varier sur ce point dans la mesure nécessaire pour qu’elle puisse rester constante dans le réseau à’ éclairer. JPour cela, il faut que la pression du réseau-devienne elle-même. l’agent moteur dé la valve d’émission de l’usine, el ce résultat s’obtient par des procédés différents, respectivement propres aux.diverses

Circonstancesdans lesquelles onse trouve placé., . ;.-... -.

Sans entrer dans

une description trop détaillée, voici les divers. dispositifs auxquels M. Giroud arecours.

Comme le montre le dessin ci-contre, la ■■■valve d’émission* est placée à l’usine sur la conduite maîtresse dedëpart ; ellfe est suspendue à une cloche lutée dans l’eau, et : dans la-