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(1483). jSECGN ( ;|4S43 ’

s’élevant à 1 milliard 75 millions, la banqué possédait-un encaisse métallique dépassant un/ milliard, anais comme mesure de prévoyance, une.autre loi dont voici le, texte, :, Art. leï. A ; partir du jour delà.promulgation de la pré-. ..senteloî, lesbilletsde la Banque de. Fiance.se- ; ■rpnt reçus comme monnaie légale par les. càis- ; —.ses, publiques et par les particuliers. — Art ;.2.1 Jusqu’à nouvel ordre, la JJanque, est dispensée ; del’obligationde.rembourser ses billets avecï des espèces. — Art.,3., En ;âu[eunP : as, -le..chiffréi des émissions.de la [Banque et de.ses suceurvSàles ne pourra dépasser l.miljiard 800, millions. i

— Art. 4..Indispositions des.articles 2, et[3.ci-}dessus.sonl.applicables.à la. Banque d’Algérie, ; dontles émissions de.billets ne pourront, .dé-i passer le -.chiffre de 1S millions, -r-Art, 5. Les ; coupUresideibillelspourront être réduites ri,25 jfrancs. /

. Une.loi.venait dépourvoir.àla nécessité d’organiser la, garde, nati.onale dans tputela. Frarioe. Une partie de là population parisienne voulait ..plus, et M. ^Gambetta. déposa, — dans la séance i du42, une pétition, portant un^rand nombre] de signatures, .qui demandait l’armement : de j —tous. Ies, .eilqyens validés de.-la «capitale pour ! —subvenir rarix [besoins de la défense -de cette ; grande ville et (permettre, de diriger sur "le j Uiéâtredela-guerre lesfr.onpes4e, tou.tes. ; arinesjqui : y tétaient.retenues., -«.Ma.réponse -seraj celle-ci, —.ditle ministréde la^guerre^—ayant iquatre jours deux mouv.eaux jcorps ; d’armé.e dei ;35,00.0.hommes-chacun.seront ^devant l’en- ! nemi..» j.

Une question des çplus délicates, dans l’état j actuel delaplvilisailon, el des relations inter-1-| nationales, . passionnait L’opinion.publique. |Quelle-conduite de vairon tenir.à l’égard i desjAllemands domicRiés£n. ;FranGe..et>particulière-i « nient, à ;Rari.s ; ?-On i.en. comptait’piiês de 70 !,0,00. ! : ..dans.cette.ville.hospitalière, ; ; ils, étaient traités en concitoyens et en frères ; ; ils..partageaient [.avec-nonslfisibériënces 4u Jrayaîl : nationâl et les emplois les plus lucratifs, et cependant beaucoup -4’.entre %e.ux, /hommes et femriies, trahissant lUiospitâlitë {française, se livraient sur une.vaste, échelle àl’.espionnage.î -ils.trans- j’ medaient ;à, une, -4gence[spécîâleJ...créée, par."M, î dp/Bismark, les.secrets qu’ils dérobaient à jào tre ; foyer, l’informaient 4etoutxe qui.se passait ;chez nous, de -nos préparatifs -.de défense, /des ; mouvements de nos troupes éldes-dispositions 4e l’opinion publique. Allant.plus loin encore, ces hôles.dangereux.attisaient dans l’pmbre le^ feu de "Jagiiërre.ci vile et cherchaient à préparer aine vaste insurrection, qui devait avoir pour ré- ■ sultat.4’ouvrir aux Prussiens les portés de Paris. Déguisés sous.tous les.costumes ils parcouraient les.environs de la -capitale, -étudiaient les abords des forts détachés, examinaient les

travaux qu’on y faisait et se. répandaient dans la France entière.pour signaler tous Les polrits faibles du pays.qui, depuis de longues-années, les nourrissait.ainsi que leurs îairi.illes. Xe, peuple était.exaspéré. ; il.pouvait se /porter à des excès fâcheux.et confondre [les innocents avec les.coupables. Cette situaliori donna [lieu, le 12 aoûta une.interpellation de M..Terme ; IL VChe- ; vreau, le nouveau ministre de l’intérieur, avoua quele gouvernement avait cherché d’abord à empêcher ces étrangers de sortir de la [France pour qu’ils ne pussent aller grossir les armées ennemies. C’était une politique mauvaise, une violation du droit des gens qui.fut repoussée par la chambre. Mais le ministre ajoutait gue la présence des Allemands pouvant être nuisible à la cause nationale, le gouvernementâyaillevé l’interdiction et qu’il s’occupait depuis deux jours de Leur faire évacuer la ville.2,400.avaient élé expulsés le 10 et le 11 août. Des.protestations s’élevèrent, contrp, ce procédé sommaire ; fallait-il faire payer aux innocents les méfaits de ceux qui ne l’étaient : pas, dit, entre autres, M. Pelletan. Non, évidemment, répondait le ministre, et nous avons pour règle 4e.ne pas frapper les gens Inoffensifs. En définitive il n’y’avail eu, aucuns sévices contre les Allemands comme Allemands, et on ji’avait aisé 4e rigueur, pour l’expulsion Jiors de Paris, que contre ceux dont îa conduite-.excitait "de justes appréhensions. Xes Français qui se trouvaient an.moment de la guerre en Allemagne

avaient été, eux, ignominieusement.traités, dans plusieurs contrées, bien qu’on nleût jienà leur reprocher, à Bade.par exemple, dont nous ayons fait la fortune, à Coblentz, etc.

Au moment où le corps législatif se réunissait en séance extraordinaire, les six mois de prison auxquels M. Rochëfort avait été condamné, pour délit de presse, menaient d’-expirer. Il devait être rendu à la liberté le 7 au.soir, et pourtant les portes de la prison.ne s’étaient pas —o.uvertes devant lui., M. Raspail.interpella Legouvernement sur.ee fait, dans la séancedul2, en déclarant qu’il violait dans la.personne de iM, Jtochefort les droits les plus sacrés du eorps —législatif. Le ministre delà justice expliqua queM. Rochëfort avait à subir encore une peine4e quatre mois de prison, pour coups.et blessures ; que la justice devait avoir son cours ; que la condamnation.était [antérieure, au./mandât législatif de M. Uochefort-et que l’exécution n’en pouvait être subordonnée à une.autorisation. «Dans ces conditions, ajout aille ministre, 11 a paru légal de maintenir M. Uochefort en prison, et la mesure sera maintenue., »

X’organisalionde la garde mobile.avait lété décrétée ; mais elle.s’opérait lentement, [pt la —faveur l’emportait de beaucoup sur le mérité dans le choix des officiers. Des plaintes furent