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des sciences, physiques g nous nous sommes particulièrement attaché cette fois à- faire rpssoftir je lien philQsophiqùedeslrayâuxconteinpbrains, pp qui nous a obligé à laisser dans l’ombre des recherches, de détail, plus spéciales et plus techniques ; mais.nous aurons l’occasion d’y revenir une autre-fois, et d’ailleurs on trouveras mot -électricité l’analysé de quelques-uns dé ces travaux, AMÉDÉE GJJILLEMIN.

PÏMB.CE ; (FRAWKLIR), : général, ancien président de la république des États-Unis. — Né en 1804 à Hillsborougli (rJew-Iiampshire), Franklin Piercefùt d’abord instituteur de village ; s’étant décidé ensuitéà’fairéses études de droit, il se fit recevoir avoè^t en 1827, et fut nommé pendant deux années consécutives représentant de sa ville natale à la législature du Hâmpshire.. En 1833, il fut envoyé au’ congrès, et, ayant à peine atteint l’âge légal, fut nommé membre du sénat (1837), où il prit place dans les rangs du parti démocratique ;

Eh : : 1842 il se retira du sénat et de la ; vie politique pour reprendre sa position d’avoGat ; refusant l’offre qui lui était faite- de la charge d’attorney-général, " la plus haute magistrature judiciaire.dé l’Amérique.

En Î8413’, il s’engagea comme volontaire pour faire la.guerre auMexique, fut nommé colonel à l’élection.et devint Brigadier, général après l’affaire de. Vera-Gruz. Blessé, couvert de gloire, il-, acquit-’ alors ; unp grande popularité qu’augrmehtà encore son désintéressement, car, au retour de la campagne, il-se remit à exercer modestement à Gpneqrdia sa profession d’avocat. .

, En, ; 1850 ; M. Pierce fut nommé président de l’assemblée • démocratique chargée de feviser la constitution - du NewrHampshire. Quelque temps après, la popularité dont il jouissait dans toute la république, lp désignait au suffrage de ses : concitoyens pour la plus, haute magistrature du pays, et en mars 1853, il était élu’président par-une majorité qui rappelait celle.des Monroë et des Jackson.

Bien que l’àcfministration de M. Pierce n’ait été signalée par aucun événement capital dans l’histoire, des États-Unis, elle fut marquée cependant par une grande extension des relations extérieures de-la république ; des traités, de Commerce furent.conclus avec la Chine et la Russie ; et les portés- du Japon durent définiti- ; yement s’ouvrir au commercé américain.

Un des faits intérieurs les plus caractéristiques, fut Je développement extraordinaire de la septe des Mormons, auxquels M. Pierce sembla a’peordef une.sortéde protection.

En février’i 857, M. Pierce remit ses pouvoirs à. Mi Buchanan, élu comme il l’avait été lui-même par l’influence du parti démocratique, et se r enfer nia dans une retraite d’où ne purpnt le

tirer les graves événements qui se passèrent en Amérique dans ces dix dernières années.’ . M. Franklin Pierce est mort à New-Yorkie 30 septembre 1869, laissant après-lui la réputation d’un, magistrat intègre ; d’un vaillant soldatet d’un, bon citoven. GASTON DE TATAG.

PNET-LAP-RADE <J. M. E.), *olonerdu génie et gouverneur du Sénégal. Cet officier distingué était né le 13 juillet 1822. Sorti de l’école Polytechnique en 1841-, comme SOUST lieutenant du génie, il fut d’abord employé au service des places pn France, puis envoyé, en 1849, au Sénégal, avec le grade de capitaine, où il pass^ à Gôrée en qualité de commandant du génie. Alors, tout y était à faire ; Pinet-Lapradp accepta la tâche, et s’en tira delà façon la plus brillante. ïl : y construisit dés quais, des appOntements, releva le fort, construisit des batteries et eréâ les ateliers d’artillerie qu’on y voit aujourd’hui. En 1.857, il posait la première pierre du fort dp Dakar, fondation qui devait avpir Une si grande influence sur l’avenir de la colonie. Nommé chef de bataillon en 1858, il fut l’annéP suivante appelé.au commandement particulier de Garée. C’est de : eelte époque que date la création du port et de la ville de rj^kar, .oeuvre considérable.à laquelle il cohsâr cra toutes ses facultés, jusqu’à ses derniers moments. En 1862, il fut nommé lieutenantTColone ], et en 1863, appelé à prendre la direction du gouvernement, en l’absence du général Faidherbe, qu’il remplaça définitivement en 1865. Il ayjiit été nommé colonel du génie en 1864..

Honimg dp guerre.intrépide et habile politi^ que, Pipet-Lapi’ade, dans le cours de son long séjour au Sénégal, conduisit : avec succès de nombreuses expéditions, parmilesquelleseplles de Lprp pt dp Paouos, où : il fut blessé, lui font ie plus grand hpnnpur. Mais c’est surtout pomme, administrateur, qu’il a rendu à la oolpnie d’impérissables services, il avait su lui ppmmHîliluer l’activité qui le dévorait. C’est de cette ardeur qu’il est mort. Atteint par le phqlérà en août 1869, l’épidémie trouva Une facile victime dans cet homme épuisé, par : des excès de travail, Il est mort le 10 août, pplaiss sanf -dans la colonie un vide profond et des trar ces ineffaçables. L. E.

POLE &OBD.—.Grâce aux conférences, aux journaux et.au retentissement fait : autour de voyages brillamment Organisés, la question du pôle nord est : presque devenue populaire. Quelquespersonnes, parmi les empressées, ontrnême

prpnpnpé Je mot, du reste plus sonore que grand, d’oeuvre nationale, àpr.opos d’un magnis fiqUP. projpt. d’exploration lancé à son de trompe, pt qui, malheurement, a recueilli du peuple français plus de bravos que de souscrit

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ArriYprarfcpnjarnais au pôle nord ? Peut-être.