Page:Annuaire encyclopédique, IX.djvu/559

Cette page n’a pas encore été corrigée

"(4ld9) PÂKÂË (1140)

f éèilëffièht fbufhis, chaque.soldât brésilien -aiiîjâii eil, depuis le ëomihenpeméritdelà guerre, un bœuf àmâhgefjjàf jùuf. Cependant Pânhëe étâii fofi îîiâl hëuffié. Là discipline ne suffisait fil à cdmpfihlëf les rhurmufes ni à PnipScliër lès -désertions. Le comte d’Eu imposait aux fbiifhisseùfs dés’ amendes dé dOjObO piastres, niais il. M’osait les renvoyer ; il’ n’en eût pas tf bUvê de plus libhhètës, Si toutefois il en -eût tfqiivéV.., -.... i ’

Lopëz était parti de las Lbffiâs àvôc 70 libhi- . fhei ; lelèhdeihâiri Un hiilliëf de sbldats l’avâiëiit ïëjôiht ; Â ces fbffaes à fallait ajouter là division de Gaminos, eiicbfe iiitact’é, 4 ôti B,66î) homihëS à Cëfrô-Lëën, tous blessés bu malades, mais dohtlamoitie.au • moins fut Bientôt sur pied, et enfin 1,600 hommes de réservé.aux environs dé Rû’sâfio. Les prisonniers faits à ï-ÀiigosiUfâ s’étaient : échappés pfésquë tous. Lopëz se trouvait donc à iatêtô de 6 où 7*000’ hbhimës. Ëh outré ; il avait arfhé les femmes, qjii se battaient :, avec éburàgè. Il avait fait faihassët toutes les afmës tombées sur le cliâmp’ de bataillé dé M Lomas. Plus tard, les soldats du cb’hïtë d’EU b&t àlnënë des pfiSqnhiërs paragiiàjfëtià àffiîës dé câfâbihës brësilierihés. Lbp’ëz hë manquait ni dé vivfès ni de munitions ; lés bestiaux abondent dans les Cordillères ; depuis Un an ; 150,000 fefnrhës tfâvaillàiêht et fëëbltaipni pour assurer là hbUfrituré des soldats retirés dâîis là montagne. Deux fcèhls-ejiàffëttës, âttëiêes chacune de 24 boeufs, àvâiérit itMSjlOfté daiis les Gbfdilléfes le tfésbf de Lopez. Nous insistons un peu sur la Situation des . Paraguayens ôt de leur chef, pouf expliquer les difficultés qui arrêtaient la màfclie "de l’àfmèè brésilienne et de ses alliés les Afgehiips.

Les petites GbfdillêfëS (C’o’rdilleritas), iofiiiëht uft triangle de collines boisées. Un côté dé ce triangle va du sud au nord, depuis Villâ-Riëâ ; jusqu’au riô Ana.. Gôttte chaîne est élevée de 1,200 mètres au-dessus du niveau de là pèf. Un âiltfë côté commence pfes d’Àssîmeibn’ et ira jusqu’à 23 lieues àu-deSsUs dé’San Joaquiii à 80 lieues au nord tfë Villa-Rica. Il festlràyèfsé par là rivière Mâfidaficà et paf piusiëufS ébufs d’ëàu qui descendent dé lâ.moniâgiïe.-La bâ.së du triangle part d’Assuneion, suit ià lagune îguavâyj parallèlement àU chefnihde fer, et va fèjbiïldrë les montagnes pfès de Viilâ-Riëâ ; Sur 1 cette ligne On trouvé plusieurs villages i. Allas | 10, liëuës plus loin Âscufa ; Pefibué, été ; ; etc. jt

C’était à Pérlblié qiiëLbpèz avait établi son gouvernement, après l’évacuation d’ÀsSuhcioh. Le vice^pfësidônt y résidait, et les deux jôUfnàUx du fafaguay s’y imprimaient. PoUf pénétrer dans IéS CbfdillëfitaS paf le sud, il n’y â que trois, chénlins tracés, ëhëmins’ étroits, tortueux et à pentes tfés-rôidës. Le fêstë dés montagnes psi couvert dé forêts vierges à peu près inaccessibles., •

..Lbpe.z avait pris position surs les hâutëufs d Àsciifâ à Yàlénzuelâ ; les alliés étaient dans là -plaine, ., entré Tàéuàfài et Paraguary. Une disiàhcë’dë deux Jiëùes les séparait de l’armée paraguayenne. Lobèz pouvait encore inquiëtëf

les Brésiliens. Un ancien compagnon dé Gâfibâldi, Lëbpbld. Càducci lui aidait à soutenir là gùërrê de partisans qu’il avait apprise à bbhnè école. Retiré daiis là sierra Âmahbayo, Lopez guettait lès détachements brésiliens ; à les détruisait en détail. Vainqueur où vaihcU, il se fëfjigiàil dafiS des retraites impénétrables. Cependant les Brésiliens, .sbusjés ofdfes du général Sauz.â, sùceps’séUf immédiat du marquis de Caxias et p’fëdécësëuf du chifite d’Eu, avaient occupé Assiihcibn. LéS Argentins occupaient Viileta pt Tfihidad, sôUs les ordres du général Mitre ; Gëlly-y-Ôbès avait abandonné son conimândemént.

Les Bfésiiièhs tfouvérentià Assuneion une viiie magnifique, dont les palais, les gares de chemins de fer, les afsëhaUx, lès églises, le port, rappelaient les plus belles villes de l’Europe. Les habitants s’êtàièht tous retirés, abandonnant leurs fheûbles et croyant qUè l’ennemi respecterait les propriétés particulières. Les soldats brésiliens brisèrent les portes desriiaisons, la viilè fut misé àU pillage. Lès BfésilienS ne respectèrent pas même iës bâtiments de la légation américaine) où les résidents de toutes les nations étrangères avaient déposé leurs effets. L’indignation fut gfahdë. daiis tout le bassin de la plata. On félicita le général Mitre d’avoir officiellement protesté. Les journanx publiaient ; toute„s sortes de détails. Le Standard annonçait que le piano du cercle Lîberdad de Assuneion se trouvait à bord dû stëàniër brésilien Ô Èahia.

ÀU commencement de février, Lopez se retire à Péfibibuy, dans les montagnes, avec 5,000 soldats et environ 30,000 familles-. Une expédition d’Argentins, envoyée par le général Mitre, s’empafait dés passages qui conduisent de Cerro Léon aux mbhtàghes. Des détachements paraguayens escarmouchaient aux environs d’Assûncion, enlevant les traînards, emmenânl les chevaux. Le général Mac-Maiion, ministre plénipotentiaire des États-Unis, était près de Lopez.

À la’fin de mars, les alliés installent à Assuhcibh Une commission militaire, composée de trois Bfêsiiiens, de deux Argentins et d’un représentant de ï’Ùfuguay. Les déserteurs paraguayens qui s’étaient mis au service des alliés demandent à former une légion et à prendre le dfàpëâu dit Paraguay. Cette permission leur est accof dée, La légion est divisée en quatre compagnies. Le 5 avril, l’année alliée quitte Assuneion et marche vers un défilé appelé Ascurra, Où Lopëz l’attend avec 4,000 hommes et 30 ca-