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vantes, comprenant des.cours d’arabe vulgaire, de persan, de turc, de malais et de javanais, d’arménien^ de.grec moderne, d’hindoustani, de chinois vulgaire, de-.japonais, et : d’annamite. : Ges cours sont publics et gratuits. [[Leur durée est’ de trois ans. L’école est placée sous l’autorité d’un administrateur nommé pour ; cinq ans par le ministre de l’instruction publique. Un conseil de perfectionnement composé-de neuf membres est établi près del’.écble. Les élèves qui justifieront d’.uneannée d’études assidues pourront olj.tenir des subventions dont le montant annuel sera de ijOOO.francs au-moins et de 1,500 francs au plus.

En vertu d’un décret impérial, les aspirants ’ au, doctorat : en médecine -ou au titre de pharmacien qui appartiennent au corps de santé de la marine en qualité d’aides médecins [ou d !aides pharmaciens obtiendront, après deux années d’exercice dans leur -.grade, :.-loi’équivalence et la : gratuité des inscriptions nécessaires ipour parvenir.soit : au doctorat, soit au litre de pharmacien universitaire de première classe ; 2° la dispensé des frais d’examen de fin dîannée ; pour les médecins, d’examens senieslriels-etd, e.travaux-pratiques pour les pharmaciens, -de certificat d’aptitude 7et de diplôme pour les uns et les autres, de sorte qu’ils : n’auront. à-acquitter par eux-mêmes ou par le ministère de la.marine et des colonies que : les droits de présence dits aux juges des, exaniens et de la thèse, .elles fràisrelatifsàux opérations qui fontipartieides examens, ainsi -qu’à L’impression de la iîhèse inaugurale. !

Les anédeeins et pharmaciens titulaires ! de troisième, deuxième et de ; première classé, nommés conformément aux dispositions, [soit de l’ordonnance royale-du 17 juillet 1-835, soit du décret du 14 juin 1866 et qui ; -ne.seraient pas-encore docteurs ou pharmaciens universitaires de première classe, jouiront des -mêriies avantages. ; [

ise -ministre de l’instruction ; publique ; a.sou-Biis au : conseil impérial une note ipour ila-création d’un enseignement supérieur des sciences administratives et économiques. !H Est dit dans cette noté qu ?on a constaté en mai 1.867 que < suri4, :893étudiants inscrits dans lësfaGullés de droit, ,2 ;0S2seulement !SB destinaient à la riiagistrature, au Imrreau-et à l’enseignement dû droit et que le reste, c’est-à-dire 2, -843, présides ilroisicinquiènies du : chiffreitotàl, se destinaient « -d’autres -carrières ou recherchaient dans : les.-[ études juridiques qu’un-complément d’édiica- ! tion. lie -nouvel enseignement.qu’il s’agit dé ; créer devrait être approprié aux besoins[de ; •cette seconde catégorie "d’étudiants, qui forriie, i on le voit, la majorité.  ! [

Les [diplômes çonféréspar Iesiacultés-ont-été j pour la théologie {baccalauréat ; licence et doc-1

tora’l) de 77 ;. pour le droit, .de 2j690-(baccalauréat

licence et doctorat) ; pour la médecine, pour le doGtorat ;â94 ; pourîle, grade :-d’.officier, !de

! santé 94 ; pour les Sciences, A2, S99 ; pour les
; lettres’3,994, !baçcalaûréàt :3,859 ; licéneé.124, ;

doctorat il ; ;- 305 : pharinàçiens de 1™ classe -et 203 pharmaciens de 2e cL ont reçu le diplôme. —Les-cour-s publies d’enseignement : supérieur

libre-ont continué à-être soutenus par lafayeur
publique. -622 coriférencés, ont.été autorisées

. pour 1869, dont 161 pour les sciences jures-et appliquées, al9.pour la littérature-et l’histoire, 74 pour le droit et l’économie.politique, 88 pour la médecine -et l’hygiène, 29 : pour la.philosophie, 16 -pour les beaux-arts et l’archéologie, .19 pour la •gé.pgr5p.hie :’et4’6rpo.uf-il’àg^ . culture.

—Dans ce nombre sont compris 38 cours faits à l’école.pratique de la faculté de médecine de Paris et..Si-cours à la sâllè Gerson, îpreS les facultés des lettres iel.des- ; sciençes..,1,

— Une question Importante, celle de la.liberté del’enseigriément supérieur, aété mise Alatfin de lîannée 1869 à l’ordre du jour. ElleL, aété l’objet d’unèsdiscussiouausénat, à propos d’un rapport fait, par M. Quentin -Rauehard ssur oin grand’noriibre de pétitions réclamant cette liberté. :La-conclusion.-dé ; ee. ; rapp.ort étaitmn renvoi au.-ministre de l’instruction publique avec le désir exprimé d’accorder cette liberté déjà établie.par : la loi de 185,0 pour d’enseignement -secondaire.. :Une commission composée d’hommes appartenant à, des -opinions différentes s’est-formée.depuis, sous là -pfôV sidencedeM.’.Guizot, ancien ministre de l’instruction publique. -De nombreuses -séances, ont été consacrées aux.rapports -faits, par- des hommes spéciaux sur l’état déi’en.seignémeht supérieur dans les principaux pays del.’Ëurope et dans les Ïîtats-Unis..L’examen approfondi, de toutes les questions -.qui -se.rattachent :’ !ce sujet sera l’objet d’un.rapport -étendu ; dans lequel les.chambresyappeléesà, délibérerjsur le projet de loi qui doit leur être présenté., -troû-veront les ^renseignements les. plus circonstanciés. ’. ■ ■’-'■, .", ’, :

Sociétés Savantes etniissions scientifiques. -Par Un décret du 3.0.-mars..1869, le goûver-.nenient-a fondé -dans -chacune. des, .académies universitaires un prix annuel «de l., .06 ;ôlfrariés décerne.à l’ouvrage -ou, au mémoire, jugé le meilleur sur quelque point d’histoire politique pu littéraire, d’archéologie ou, de -science ’m- —tressant les départements [compris, dans le-ressort. Un -prix, -dé 3 ; oflÛ irancs sera de plus décerné par le comité impérial des i travaux historiques et des-sociétés-savantes à l’ouvrage ■ —jugé le meilleur parmi -ceux -qui l’année précédente auraient été couronnés, dans, les-cpn- —cours académiques. —■ :: :.