Page:Annuaire encyclopédique, IX.djvu/333

Cette page n’a pas encore été corrigée

(687) ■’■ FRANC (658)

, ’ ' EN 1851. ÉTAT ACTUEL. AUGMENTATION. .■.’■ 1869

Voies et Moyens de communication {Suite).

Rivières classées........, 9,551 9,623 72 kilom.

Canaux................... 4,902 5,077 175 Id.

Les droits sur les canaux ont.été réduits de 20.millions a t

4 millions ’,

Construction de nouveaux ponts • « 8s ponts.

Réseau télégraphique............. 2,133 37,151 35,018 kilom.

Bureau de poste ■ 3,670 5,0S0 1,410 bureaux.

Nombre de lettres...., ..-.., ....- 165,000,000 323,525,195 158,525,195 lettres.

Revenus publics.

Impôts directs..’. 412,225,000 536,338,000 124.113.000 fr. ■

Impôts indirects. :............. 74£728 !000 ’ 1,294,326.000 S5«,598,0U0 fr.

Autres ressources, 117,321,000 1S7,506,000 70,185,000 fr.

—, . ENSEMBLE des recettes ordinaires...« 1,273,274,000 2,018,170,000 744,896,000 fr.

Instruction publique,

Écoles primaires.............. 60,579 70,671 10,092 écoles.

Nombres des élèves...-.., -3,33ï.639 4,515,967 1,180,328 élèves.

Elèves jouissant de là gratuité 763,829 1,767,251 i,00S,322 Jd.

Elèves de l’instruction secondaire....... 45,587 71,594 26,007 Id.

Dépenses de l’instruction publique sur fonds généraux de l’État. — Dépenses ordinaires et extraordinaires. .... ’.-..... 16,675,282 26,107,421 9,452,169 fr..

Le document officiel constate que, dans la même période, 1,100 nouvelles succursales avaient été ouvertes à l’usage, du culte ; qu’on avait consacré 44 millions aux édifices diocé-

sains et 31 millions aux édifices paroissiaux de

15,800 communes. : L’église n’avait donc pas à se plaindre. ■

On n’avait négligé ni les beaux-arts, ni la littérature. 16 millions avaient été dépensés en acquisitions diverses et en subventions réparties entre plus de 2,000 artistes ; 2,176,000 fr. avaient été employés en souscriptions et en publications littéraires ;" on avait alloué 50 millions à la réparation et à l’entretien des bâtii. mphis historiques et des crédits formant un total de 150 millions avaient été affectés aux bâtiments civils.

Objet d’une continuelle sollicitude, l’assistance publique avaitéfé largement développée.

Le budget des établissements généraux de bienfaisance s’était élevé de 1,272,000 francs à

2,652,000 francs ; les secours généraux aux institutions

de bienfaisance avaient monté de 300,000 francs à 746,000 ; les secours personnels de 2,352,000 fr. À 2,570,000 ; les dépenses pour les enfants assistés de 5,712,000 francs à 8,906,000 ; les dépenses pour les aliénés de 3,958,000 francs à 9,958,000 ; le nombre des dépôts dé mendicité, de3 établissements hospi-r

; taliers et des bureaux de bienfaisance s’était

accru dans de grandes proportions ; on avait étendu à cinquante départements l’institution

des médecins gratuits, qui n’existait-que dans deux ; le nombre des caisses d’épargne s’était élevé de 539 à 1,078 ; celui des livrets de 736,951 à 1,845,603 ; celui des sociétés de secours mutuels de 2,237 à 5,829 ; celui des salles d’asile de 1,735 à 3,639 et celui des enfants reçus dans les salles d’asile de 156,841 à 432,131. On avait enfin créé les asiles de Vincennes et du V’ésinel, qui avaient reçu 111,826 convalescents, et la caisse des retraites pour les vieillards, qui avait opéré des versements s’élevant à 112 millions de francs.

Et la ville de Paris, que n’avait-on pas fait pour elle ? On avait ajouté à ses voies publiques 46 kilomètres dans l’ancien Paris, et 65 kilomètres dans la zone annexée ; on avait porté le développement des égouts de 147 kilomètres à 518 et la capacité de ses réservoirs d’eau de 34,000 à 535,000 mètres cubes d’eau. On avait augmenté le nombre de ses ponts de 11, le nombre de ses becs de gaz de 18,362 ; le nombre de ses écoles municipales de 154. Les établissements libres d’instruction, qui atteignaient le chiffre de 779 en 1851, atteignaient à la fin dp l’empire celui de 1,188. On avait donné aux Parisiens 34 nouveaux édifices religieux, 15 halles nouvelles, 5 théâtres nouveaux, 5 grands’ parcs ou promenades, 21 squares, un supplément de 1,077 lits dans les hôpitaux, et des cercueils pour leurs morts disgraciés de la forlune, au lieu de la toile grossière dont on lès couvrait pour les jeter dans la fosse commune.