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(2123) j., / ■■.f-2ïâï,)’".. :

entre le ministère de la guerre et d’Aurelles, de Paladine, et dont nous ayons résumé dans notre récit les faits les plus saillants, 1

L’armée de là Loire reçut alors l’organisation suivante : 1° Chanzy, 16e corps (Jàuréguiberry) et 17e corps (Colomb), battant en retraite sur Blois. — 2° Bourbaki, . 18e corps-(Billot) ; et 20e corps (Crouzat), battant en retraite sur Vierzon., —3° Martin dés Pâillères, 15e corps, ballant en retraite sur Gien. Mais ces trois groupes furent réduits presque aussitôt à deux par l’adjonction du 15e corps à l’armée de Bourbaki. Celle de Ghanzy fut grossie ellè-mêmédù 21e corps, qui se trouvait à Marphenoir, . spus les ordres du général Jaurès. Plus tard, lorsque les vides eurent été comblés, l’armée de. Chanzy forma, un, effectif d’environ 120,000 hommes, et. celle de Bourbaki un, effectif de, -100, ;000 hommes.

Frédéric-Charles, se trpuva fort embarrassé, après sa victoire. Ses mouvements étaient subordonnés aux nôtres, dont il.n’avait pasle !secret. L’armée de Bourbaki se retirant vers lé sud’ainsi : que le corps de Martin des Pâillères, l’inquiétaient moins que celle de Ghanzy qui descendait, la Loire, couvrant.en même temps Blois, Tours et le Mans. Il lâcha sur la rive gauche la 6e division de cavalerie, pendant que. des colonnes du 3e corps allemand, remontant la rive droite du fleuve, se portaient, dans la direction de Jàrgeau, de Sully et de Gien, que nous occupions. Une seule fois, à Nëvoy, au nord de Gien, que l’ennemi occupa le lendemain, une dé ces colonnes menaça notre arrière-gardè ; mais le général Billot repoussa énergiquement l’ennemi, après un combat de quelques heures où se distinguèrent le régiment dé zoiiavesdu ! colonel’Ritter el -l’artillerie dès mobiles de l’Isère. La cavalerie allemande, s’avançant en droite ligne vers le sud, arriva jusqu’à Vierzon et au delà sans rencontrer l’armée dé BOUfbâki. Son but principal, comme celui’dés détachements que les Prussiens faisaient passer dans-lé Val, le long, de la rivé gauche de là Loire et jusque sur le Cher, .était de réquisitionner pour l’approvisionnement de l’ârméè. Bourbaki parvenu à Bourges put réorganiser tranquillement son, armée. Le loe corps passa bientôt du commandement du général Martin des Pâillères sous celui ! du général’ Martineau " des. Chenez.

Chanzy s’était établi entre Vendôme, la forêt de MarChenoir et là. Loire. Le général Gamo l’attendait à Beaugency avec la lre division ! du 19e corps, qu’il’venait de former. Chanzy porta à Josnes son quartier général, relia sa gauche à là forêt de Màrchenoir, etuppuya sa droite à Meung, sur le fleuve. Frédéric-Charles ne pouvait le laisser en repos dans, ces positions. Il garda provisoirement à Orléans le 10ecorps et’

le. 9e ; moins une ; diyision, .et orâbhnâ.au grand-duc de Mecklembourg ; qui, avec le corps barA yarois, la17e !e.t. là 22e" division formait l’ailé droite de j’arme/é allemande, ’ dé s’avancer par la r.ive, droite vers Beaugency ;, pour, se porter , ënsui le :’ sûr. Tours, siège, delà déïéga, tion ; du gouvernement.- ’, ., :

Le gràhdrdUC ; attaqua Chanzy le. 7 : d’écemb, rë. Une division allëmaridè commença J’attaque près deMeung, et deux régimentsmecklembpurgepis qui en faisaient partie durent, se replier après avoir- ëprpuvé de ; grandes perles. L’es renforts arrivèrent ;"la lutte s’engagea depùisMeimg ’ jusqu’ài.Saint-Laurentidès :Bols, maislé fô.rt/dé l’action fut vers Beaugency, où l’ennemi ; voulait forcer nos positions, afin : de. tpurnéri.’îa droite dé notre armée. Ea ; bataiïlé, dura jusqu’à là nuit ;, les-Âllèiftands ; furent repousses sur toute.la ; ligné, et, nos frdùpe.s.gardèrent partout leurs positions, sauf sûr lai droite, où : plies avaient rétrogradé de ; deux kiîbmèlresjenvirbn^ Le 10e et.lé 1.7e corps, avaient supporté.presque, tout l’effort de l’ennemi, ce qu’éprouve le parti qu’on aurait, pu tirer de, ; l’armée..de là/Loire, lorsque, .réunie, elle p.régentait. Un ; effectif.dé 200,000 hommes. Le -21e corps/contribua lui-même à la victoire /par là-poisit.îpn qu’il. Occupait à MarchenOir.,

Le grand-duc recommença l’attaque ! le-l’en ? demain, 8 ; décembre, On se. battit.avecfûreurà’ Gravant, à.Beaumont, !à, Mêssas ; ;/mais. Ghanzy résista encore, victorieusement et conserva ses positions.., .Le 9 décembre, , nouvelle attaque des Allemands, ; reppûsséë, . comme, les. précédentes. . Dans, cette. ; même journée, Ie.gouvernement de Tours, par prudence, quittait

cette ville.pour aller- s’établir /à, Bordeaux, et Gambetta arrivait ; à Jbsnës, quartier, général, dé Chanzy, pour encourager l’armée. Les. Bàvairois. étaient fatigués..et. abattus., . On leur ;.avait * représenté l’armée de là Loire comme étant, en plein désarroi depuis là reprise d’Orléans, et . elle venait de repousser yiçtprieusement leurs efforts, . en -leur faisant subir dés : pertes/, énormes. Et pour quelle : causé combattaient-’ils ? Pour celle dé la Prusse, /dont/Us n’attendaient rien dé bon.. Lé mécontentement ; était" grand parmi eux. Ils. avaient perdu la, majeure/partie de leurs, officiers, et l’ëtatr : mâjor ; prussî.ën : sèmblait vouloir les sacrifier dans un/butpbîiiique. ; Ces ! plaintes arrivèrent jusqu’à/Versailles, !Le roi, qui attachait ; la plùshàute ! importance, à/l’a marche sur, Tours, ordonna/à Frédéric-’Charles d’envoyer au/grand-dùc. les forcés qu’il/.ayait ! à Orléans. Après, i les ! perlés ; très-grandes ! qu’il avait ëprouvéësX ; le/grand-f-dùC.ne pouvait/plus mettre en..ligne ;, suivant, les ; données, prusv siennes, quë/20 ; jO0 ; odahlàssins5, sphténus, il iést, vrai, par 208 bouchés ;â fëii, itandis que, l’armée deGhanzy ëtâitfôrte d’envîronf ;0Ô ;,000 ; uoninïes.,