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d’infanterie, et du corps de cavalerie, com- . mandés par ïè grand-duc de Mecklembourg.

Introduire le gros dé ses forces dans l’espace non occupé par.nos troupes, qui.s’étendailBnlré le :16e corps, celui dé Chanzy, et.le 15e, dp manière à séparer complètement Chanzy et d-Auréflôs de ’Paladine ; tel était /le plan du grând-duc. Les Français voulaient séparer eux-mêmes la.17e division et le..cprps ; bavarois. Nos troupes-s’emparèrent, dès île matin, de Loigny et’du château’de Goury ; les Bavarois parvinrent à/reprendre cette dernière.position : ; mais léli6éCorps, reprenant l’offensive, fît’ éprouver uux Bavarois ; ’des pertes -énormes ; -ils étaient ; cernését/près de succomber, .lorsque la 17e di- ’ vision parvint à le rejoindre, -après avoir.livré ; une série dé combats sanglants à Raignèau^, à : LUmeau, : pu’is ;à Loigny, qui, .malgré la belle défense du ; plateau de la Ter.minfère,)par les mobiles de la ;Mayenne, .et l’héroïsme du.capitaine Sàlmon, .tomba au -pouvoir de l’ennemi, •continuellement renforcé. Sur’l’aile.gauche de •Chanzy, la divisionMorandy soutint.beaucoup ■ plus mollementJechocde r«nnémi ; ;-de Sougy, ■sur l’ancienne.routé deChartres à Orléans, la. 17division/allemande la rejeta siir/Huêtrô, et. —cette retraité exposait Cliànzy à être.tourné sur •sadrOité, pendant que la. cavalerie, du prince Albert menaçait de le tourner par la gauche. Le 17e corps de/notre armée s’avança pour, rétablir la situation, de Pataysur Sougy ; son avant garde rencontra l’ennemi vers quatre heures, L’échoç fùtdur, él’bientôt, la nuit déjà tombait, le igénëràLdéSonis, .s’élânl trop, engagé, tomba grièvement blessé, pendant qu’à ses-côtés, legéiéraldë Houille, < chef de l’état-major du’47e ■corps, était mortellement altéinl, ainsi.que.le colonel/de Chârette, ’chef des’zouaves volontaires,

— qu ?on laissa : pour mort surie champ de ba- —tâille.-Chârette avait voulu enlèvera la baïonnette une position’importante, .couverte/de bois et occupée par des forces.trèSTSupôrieures. C’était tenter l’impossible}. Les 330 zouaves qu’il entraînaitfirenlun énorme massacre d’Allemands, mais ils.né revinrent iqu’une soixantaine. vOe fut une.tuerie dé gentilshommes., Quant ; au général : de :Sonis, : il-fut transporté, au chateaii-de Villepipn, etfomba entre les mains des !Prussiens, qùi durenlpluslard lerelâçher. Ces pertes 1 douloureusesaffectêrent-vivement le /’i'7oi’co ; rps, qûoiqueilaiplus grande partie ’de ses ’ forces’n’eût’pas pris part à l’action., Ghan^y dut évoir-égàrd àcescirconstanees, :Gt’se repliant ! —légèrement, il’passa la nui ta Terminiers.et à ! Mprile, au nord-est deiPatay.. ■ ’■ Les’ehosesh’allèrentpas’rriieuxàl’est, ducôlé, > d’Artenay. La division Peytaviii, : du 15e.corps, ! àvait-attaquédèsleimatinle village de Poupry, ; i au hqrd-ouest.’d’Artenay, idëfendupar la.22edi- ; i •vision allemande, à laquelle il -fit éprouver des t i

pertes considérables, suivant un rapportprussièn ; mais la retraite de Morandy permit à une partie de lel7division ennemie de-séportervers midisur Poupry, et de résister à.tous les efforts •du général. Peytavin, qui, néanmoins, conserva ses positions. En définitive, le grand-duc de Mecklembourg avait obtenu le résultat qu’il.se proposait. Maître de Poupry, de Lumeau, de Château-Goury, il s’était enfoncé comme un coin.entreChanzy, campé àTerminiers, et d’Aurelles, qui occupait Arlhenay. Mais les Allemands avaient. éprouvé de ’ ; ; grandes.pertes : 3,000 hommes, suivant leurs rapports, ; nous pouvions tout réparer encore et les forcer à. se replier ; ’ mais. Frédéric-Charles modifia bientôt., ’.par un brusque mouvement, cette situation déjà ■ : pour.nous difficile. ’.'.." -"’, profitant.du.succès obtenu dans la-matinée, il avait jugé opportun l’accomplissement de son projet, consistant à reprendre Orléans et à se porter sur Tours, en détachant des troupes pour occuper Bourges..11 venait d’ailleurs de-recevoir du roi un télégramme qui lui ordonnàilde marcher droit sur Orléans.

■Frédéric-Charles avait encore son quartier général, à Pithiviers, et tenait solidemenllarPUté qui conduit de celle ville à Beaune-la-Rolande, menacée par nos 18e et 20e corps qui, le l°r décembre, avaient repoussé victorieusement une tentative dirigée contre eux. Orle 2, dànsl’aprèsmidi, 11 donna-tout à coup l’ordre d’évacuer, la ligne dé Pithiviers à’Beauhe-la-Rolande ; il lança du.côté.d’Artenay le 9e corps. ; le 10e., qui était à Pithiviers, fut dirigé sur Toury, station du chemin de fer déParis à Orléans ; le 3e corps se porta de Beaune-la-Rolande sur Mareauaux-Bois ; le prince enfin fit avancer sa cavalerie entre son 9e corps et le grand-duc de Mecklembourg, pour établir entre eux une communication. Ce triple mouvement eut lieu pendant toute la nuit du 2 au 3 décembre, D’Aurelles de Paladine et Chanzy allaient donc avoir sur les bras toutes les troupes r’éunîesde Mecklembourg et de Frédéric-Charles, formant un effectif de 110 à 120,000 hommes, dont l’objectif ôlait d’abord Arlenay et ensuite Orléans. Il n’y avait pas trop de toutes nos forces pour les arrêter, et il fallut par conséquent rappeler sur Arlenay nos 18e et 20e corps, qui n’avaient plus rien à faire du côté de Beaune-la-Rdlande.’Mais ion les laissa sur les positions qu’ils avaient été chargés d’occuper. D’Aurelles de Paladine ne voulant défendre ni Artenay ni Palay, il se décida àse replier en combattant, avec le 15e corps, sur Chevilly, el ordonna à Chanzy de redescendre vers le sud, en faisant occuper au 16e corps les anciennes positions de Boulay à Saint-Perayy-la-. Colombe, sur la route d’Orléans à Chftteaudun, etiau 17e corps celles de Saint-Sigis- . mond, Rosières, Gemigny et Goulmier’s. Le Jrr