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ÉCONOMIE DOMESTIQUE. On a donne jusqu’ici, dans l’étude des faits généraux de la vie sociale, une place assez étroite a cette branche importante de l’économie politique. La science, aussi modeste qu’utile, qui traite de la direction et de l’administration du ménage, touche trop intimement à la vie de tous les jours pour ne pas être devenue, a bon droit, l’objet d’une étude sérieuse, a une époque ou l’on cherche a se rendre compte de tout. L’économie domestique intéresse l’universalité des familles, et rentre presque exclusivement dans le domaine de la femme. Lorsque les mères de famille voudront élever leurs jeunes filles pour en faire des femmes d’intérieur, elles devront leur enseigner avec soin l’économie domestique, afin qu’elles sachent un jour convenablement administrer leur ménage. Quelques bons livres serviraient a remplir la lacune qu’offre encore, sous ce rapport, l’éducation des jeunes personnes.

Quand on parle d’économie domestique, la pensée se transporte d’abord dans l’endroit ou l’on prépare la nourriture de chaque jour, la cuisine. Commençons donc par la cuisine. — Nous ne dirons pas que l’usage du fourneau économique, substitue a la cheminée traditionnelle et aux rustiques potagers, date de l’année qui vient de s’écouler ; mais l’usage de cet utile appareil ne s’est encore répandu que dans les grandes villes et dans quelques riches maisons. Il ne peut, en effet, être utilise économiquement que pour une cuisine assez importante. Ce fourneau est dispose de façon a être chauffé soit avec du coke, soit avec du charbon de terre. Le foyer, revêtu de terre réfractaire, conserve longtemps sa chaleur. À la partie inférieure sont placées