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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

en l’honneur des ancêtres décédés doivent répéter cent fois l’incantation du Rig-Véda qui commence ainsi : « Nyūschu vāćam »[1].

Tel est le vingt-quatrième chapitre traitant des rites du Repas aux mânes des ancêtres pendant la Date de la nouvelle lune.


  1. Nyūschuvâéam pramahe bharCimahe giraindrCiyasadane vivasvatah,
    Nūciddhirat nam sasalilmivitvidannaduschtutirdrainnodeschu shasyate.

    Ce qui signifie :

    « Nous présentons au glorieux Indra, qui a son trône dans le soleil, un hymne agréable de louange (car) il reçoit avec empressement le don des bons et la mauvaise louange ne s’accepte pas par des bienfaiteurs. »

    En traduisant ce Mantra du Rig-Véda Mand, I, 53, I, je ne suis pas exactement le commentaire de Sàyana, parce que les mots inutiles qu’il ajoute ne font qu’obscurcir la simplicité du texte. Lorsqu’il prend ici « gira » pour un nominatif pluriel, il fait évidemment une erreur.