nail Mobed, qu’on ne le derient pas ’ ; c«»mme les classiques, de Strabon
à Agalhias, considèrent les Mages comme one tribu sacerviotale {à^szp -s.
aôîawKprïarâi’l* ; que d’autre part les Mages sonl présentés dans tous les
lexles anciens comme des Mèdes et qne l’usurpation du Mage Ganmàla est
considérée par Camb]fse comme une revanche de la Médie sur la Perse ^,
il est tout naturel de penser que les Mages, tribu de Médie, et les Mages,
famille sacerdotale de Médie, sont une seule et même chose. Tons les
membres de la tribu n’étaient sans doute pas prêtres pratiquants, pas plus
que ne le sont aujourd’hui tous lesMobeds, et que ne Fêlaient chez les Juifs
tous les membres de la tribu de Lévi : mais tout prêtre était un Mage,
comme tout Cohen était un Lévite. Or, si les Mages sont les prêtres attitrés
de la Perse, s’il n’j^ a point de sacrifice sans Mage il faut bien supposer
que leur religion était celle de la Perse. D’ailleurs les termes dans
lesquels Hérodote trace le tableau de la religion perse imphqnent que
celte religion est celle des Mages. Enfin la tradition concordante des classiques
et desZoroastriens qui fait naître Zoroastre en Médie ^ prouve que
pour les uns et les antres c’est de là que la religion était venue.
L’ascendant reUgienx des Mèdes remonte probablement aux temps on la
Perse était sons la domination mède. La Médie, héritière de la civilisation
asspiennne, représentait en face de la Perse barbare une forme plus
haute de culture dont Fascendant devait aisément s’imposer. Get ascendant
ne périt pas à la révolution qui intervertit les rôles et fit passer Fhégémonie
de la Médie à la Perse. L’usurpation du Mage Ganmàla fut suivie
d une violente réaction contre les Mages, mais d’une réaction purement
1. YoL I, xnx-u.
2. SraaBOix, XV, 14 ( :t : -w* suirtuf* sii»»)). — Sih.smêse. U, dïl que le ealle appartenait par privilège MnMilaire amx Mages, «cisr t ; sîits* kjarniit. — Ae&TBUS. Il : rè (ur^fSESY fTAav. — AMmES MjiSŒUiiX. XXHI, 6 : nma eademupie prwapm muÊititmio areaSet Jsiiims éiiéï&iilvr.
3. En : r., il sDppMe les Perses de ne point laisser le Ma^ Smerdis garder le Ir6ne, de ne point sonffirôr qae le poiiiv<j>Br retiotome aux nèdes (Hêbohmsue, 111, Sâi. 4. HËBiû<Dti !L 1, ISi. — Ce s«>nl les seuls dont les prières soient entendues {^ xïrsjç liicTCjç âx :Qc,iiiâiGu« ;, DiotS. LiEETO :, ProamX — cf. AjaBŒK Mjlkcxujk, I. /. : «rwlqme piaeuhim wmt adiré, eel kmlîiiim (vmlreelare. iatmtiKgi»&m mayms entmoiplis pntmtiomims tiiamtemia difitudem pruiicmrseirïa,
5. Voir le chaciitire’ sioirant-