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ZEND AVESTA : FRAGMENTS. — 1. FRAGMENTS WESTERGAARD


39’. Créateur, d’où viendront- [les biens réservés] aux dmes des morts, aux Kravashis des justes’ ?

Ahura Mazda répondit :

Ite l’Esprit du Bien et de la Pensée Excellente ’. Le fragment qui suit ’ est une variante du Vendidad XVIU, l ;j sq. Il se trouve dans le liivàijat pehlvi, à la suite du précédent fragment, dans un texte pehlvi qui n’est autre que la traduction de VAlas/iJi/di/is/i, 14-1 G, et deVd.X^lll, 18-19. Le morceau entier doit donc se rétablir comme il suit (j’imprime en petit caractère les passages que nous n’avons qu’eu pehlvi) :

Al’- à N. 14. De tous ceux qui passent le feu regarde les mains : « Qu’est-ce que l’ami apporte à l’ami ? Celui qui va et vient à celui qui ne peut bouger ? »

Atas/i N. 15. Et si l’homme lui apporte du bois pieusement apporté, un Baresman pieusement lié en faisceau, ou de la plante Hadhànaèpata ; alors le feu d’Ahuia, satisfait, sans déplaisir, bien rassassié, le bénit : Ahis/i y. 16. « Puissent venir à toi troupeaux de bœufs et nombre d’enfants mâles ! Puisses-tu vivre dans la joie de ta conscience ! Puisses-tu ivre dans la joie de ta conscience toutes les nuits que tu vivras ! » 1. Ce fragment et le suivant sont traduits par Anquetil, dans son analyse du /fivwjat pehlvi (Zend Avcsla, 1, 1" partie, xx). — J"en ai donné la traduction pehlvie d’après le Itivàyal (Suppl. persan 33, p. 255) dans les Eludes iraniennes, 11. 340. 2. Litt. « d’où se manifesteront ? » kva cithra (Westergaaid ithra) : minàigit pad-Uilûli havd-nd ; cf. le cithrem de la réponse. Glose : ahjh-shdn mizd »ii ;i ma >/ahbiinand, « c’est-à-dire de quoi leur doune-t-on récompense ? » Pour cet emploi do cithra, cf. Yasna X.XilI, 7 c.

3. Cf. vol. 11, p. 51)1.

4. C’est-à-dire qu’elles seront récompensées si elles suivent l’Esprit du Bien el la Pensée excellente, laquelle consiste, selon la glose, • à faire quand l’on sait cl à s’enquérif quand l’on ne sait pas ».

1. Voir Etudes iraniennes, 11. 340-341.