Page:Annales du Musée Guimet, tome 22.djvu/90

Cette page n’a pas encore été corrigée
44
ANNALES DU MUSÉE GUIMET


périt, les Daèvas habilenr’. Maison dirait que c’est uq fer chaud quf ; Ion retourne dans leur bouche, quand le blé vient en abondance".

^3 (11 11. Et que Ion apprenne par cœur ce verset"’ :

« Qui ne mange point n’a point de force, ni pour faire vaillante œuvre de religion’"', ni pour cultiver avec vaillance, ni pour engendrer avec vaillance "’. C’est en nianiieant([ue tout l’univers corporel vil ’- ; enne mangeant pas il périt ».

34 (iioi. Créateur du monde des corps, saint ! Quel est en cinquième lieu l’homme qui réjouit la terre de la joie la plus grande ?

Ahura Mazda répondit :

[C’est celui qui, en toute piété et bonté, ô Spitama Zarathushlra. fait la charité au fidèle qui travaille la terre ’^']. 33 (118). Celui qui, en toute piété et bonté, ô Spitama Zarathushlra. ne fait pas la charité au fidèle qui travaille la terre, celui-là, Spenla-Àrmaiti "’ le précipitera dans les ténèbres ^’% dans le monde de douleur"% dans le 57. Traduction conjeclurale ; je traduis littéralement : « ici demeureraient les Uaêvas dans une maison frappée quant à ce blé >< ; glose : « par leur péclié le blé n’est pas fait », c’est-à-dire que là où l’on pèche, la moisson manque. 58. Construction conjeclurale : « ils brillent à la bouche, il semble (sadnyèiti) que tu y retournerais ( ? Làin-iirvisyàonliô) du métal ». PeiH-t’lre urvisyàonliô est-il plutôt nn comparatif pluriel : » il semble qu’ils bridaient à la bouche tournant et retounant du métal ».

.")9. màlbrem, parole de l’Kcriture, de l’Avesta (vol. I, p. 15, n. 47). 60. ii|[liràin asliyàin. Le commentaire donne comme type les interminables et fatigantes cérémonies du drnzda hùmùst (v. vol. I, p. Lxvni, 9° ;. (Jl. piillirôislitiin, liu. « recherche de fils ». l^e pehlvi semble rapporter ceci à la femme : si elle ne manj^e pas, elle ne peut réparer les pertes mensuelles et concevoir. i’rl. Une la vie se perpétue et que le monde dure jusqu’à la lin de la Grande Période [od sari barîn daman).

63. Cf. Vd. X.V1II, 3i- ;î7. — ashaya vaTuiliya. La charité se dit en parsi asli'>-dd’i, litt. « don à un homme pieux » ou » don de piété », as/nj représentant soit le nairè askaonè qui reçoit, soit asiiaya. — Les deux lignes entre crochets manquent dans le Vendidad pehlvi ; elles sont certainement authentiques, étant exigées par la question initiale du paragraphe.

64. Le Génie de la terre offensé.

65. Construction neutre : « //le précipitera deSpefila-Armaiti dans les lénèbres ». 66. àca vaéshù, ai hi-skômnnd u/n’i.