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ZEND-AVESTA : VENDIDAD. — FARGARD I

voit : en quelques lieux que l’on vienne crier au sorcier, c’esl là (à llaèlumànt) que se produisent les pires œuvres de sorcellerie 3 -.

XII

16 (59). Le douzième des lieux et des pays excellents que je créai, moi. Ahura Mazda, fui Ragha 3 aux trois races 34 .

Angra Mainyu, plein de mort, répondit en créant ce fléau : l’incrédulité mauvaise*’.

Xlll

17 (53). Le treizième des lieux et des pays excellents que je créai, moi. Ahura Mazda, fut le puissant el pieux Cakhra 31 .

le petilvi le traduit comme tel. Voir la lin du texte «le Westergaard aux Fragments.

32. Paraphrase du Grand Bundahish : « le tléau créé contre le Saistân est l’abondance de sorcellerie : et ce caractère parait par ceci que tous les hommes qui viennent de ce lieu exercent l’astrologie : ces magiciens font venir... la neige, la grêle, les araignées et les sauterelles » [apash patyârak ydlûklh vêsh mat; apash dakhshak min and padtdk, aîg/t kulâ martûm î min zak jîvâk barâ yâtûnad kundâyîh yhal obdûnd ; min oldshan yâtnkân kyàn ? snchar tagrag u tanand kamcâ ûftêt). — Le Saistân, comme le Caboul, faisait partie de Vlnde blanche et était peuplé de colonies indiennes (Masoudi, II, 79-82) : ces magiciens étaient sans doute, comme ceux de Caboul, les sorciers brahmaniques. — Le texte zend et le Commentaire pehlvi sont plus obscurs que la paraphrase du Bundahish et la traduction que nous donnons est conjecturale, mais faite d’après cette paraphrase. — cithrô-paitidaya « le regard manifeste », c’est-à-dire « quand on les regarde, la chose parait » [amat nikirênd padtdk y ahvûnêt). — jasen zaoyêhè yàtumaùtem, traduction très douteuse; adlia« c’est là », c’est-à-dire c’est dans le pays du Helinend que sont les pires sorciers.

33. Raglia, Rdk; « le Vendidad pehlvi l'identifie à l’Adarbaijàn, tout en ajoutant que selon quelques-uns Bagha est Rai (le 'Payai des Grecs) : peut-être y avait-il une Bagha en Adarbaijân (voir l’Introd. au volume).

34. « C’est-à-dire que les trois classes, prêtres, guerriers el laboureurs, étaient bien organisées là » (Vd. P. el G. B.).

35. « Ils doutent eux-mêmes de Dieu et font douter les autres » (G. B. : c’est un foyer d’Ashemaoghas.

36. Les géographes arabes citent deux localités du nom de dark/t {— Carkh), l’une dans le Khorasan, l’autre dans le pays de Ghaznin : lux Batoctau visita cette dernière (III, 88).