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FARGARD 22

Quand la médecine par le couteau et par les plantes a échoué, reste la médecine par la formule, par la Parole Divine, le Mâthra Spenta, qui est la plus puissante de toutes. De toutes les formules, la plus puissante pour guérir est l’Airyaman ishya, qui forme le LIV Hâ du Yasua (cf. Yt. III, .5 et la tîn des deux Fargards précédents) C’est ce que ce Fargard exprime sous forme mythologique.

.u commencement de la lutte des deux principes, le mauvais œil d’Ahriman lance contre Ahura les 99,999 maladies : Ahura demande à Mâthra Spenta {Mahraspand) de le guérir (§§ l-o). Comment m’y prendrai-je ? demande Màllira Spenta (§ 6). Ahura répond en envoyant son messager, JXairyô-sanha, faire la même requête à .iryaman. Airyaman se rend en toute hâte auprès d’Ahura et se met en devoir de tout préparer pour la cérémonie du Baras/inù/n, le remède suprême. Le Barashnùm et les formules avestéeunes qui l’accompagnent briseront la force du démon et de ses maladies.

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alyse du Dinkarl^ l. /., § ISI ;

" Du céréiiiouialpar lenuel au couuueuceniciil du uionde fut réduite la violence de la Druj ; de la grande puissance de l’Airyaman isylia, de l’Ahuna Vairya et des autres textes des Gàtlias’ pour repousserlcs démons et les enipèclier de faire périr 1. Allusion à la récitation de l’Aii’yaman ishya, du Yatlià ahù vairyô et des formules gàthiqucs Kcm-nà Ma/.dà, Ké verellircni-jà, et duuià-uicrencainisli qui suivent le récit (gg 21-20) et représentent l’élénieiit de luàltira du trailenicnt.