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ANNALES DU MUSÉE GUIMET


58 (120). Quand un homme ou une femme ’ âgé de plus de quinze ans, marche sans porter la ceinture et la chemise sacrées ; 59 (i2i). au quatrième pas, nous, Daêvas, mettons en eux la mort jusque dans la langue et la graisse, et ils vont désormais détruisant le monde du Bien, ils vont portant la destruction, comme les Yâlus et les Zandas, dans le monde du Bien.

IV

60(122). Interroge-moi, ô homme pur, moi le Créateur, le très bienfaisant, le très savant, qui sais le mieux donner réponse aux questions ; interroge-moi, pour en être meilleur ; interroge-moi, pour en être plus heureux.

61 (123). Zarathushtra demanda à Ahura Mazda : Ahura Mazda, qui l’afflige de la pire affliction ? Qui te fait souffrir la pire souffrance ?

62 (121). Ahura Mazda répondit :

Spitama Zarathustra, c’est la Jahi ^^ qui mêle en elle la semence des bons ou des méchants, des idolâtres ou dos non-idolâtres, des pécheurs ou des non-pécheurs "",

63 (1-5). Son regard dessèche un tiers des eaux puissantes, qui coulent 58. jahilia, mauvaise femme ; cf. vol. I, p. 94, n. 74. 59. La femme de mauvaise vie. Dlnkart, 72 : « Du grand péché, du maL... du dommage qui procèdent de la Jai, et comme elle mérite d’être tuée » {madam girdn vinâsih, ranj naplltih (lire nd-pâkîh ?) u zydn min jai sagîlùnël, zanishn arjâniklh). 60. I-ia religion n’importe pas [kâr luit) ; la femme qui se livre à plusieurs hommes, quels qu’ils soient, « à la troisième fois devient margm’zdn ». Le Saddar, ch. lxvii, paraphrase comme il suit le développement des §§ 63-65 : « Toute femme qui a commerce avec deux étrangers m’afflige, moi, Hôrmazd. Si elle jette le regard sur un ruisseau d’eau, elle le fait baisser ; si elle jette le regard sur plantes et arbres, ils se rabougrissent ; si elle parle avec un juste, la vertu et la pureté de cet homme baisseront >>. Et Zartusht demanda à Hôrmazd : «Que faire de cette femme » ? Le créateur Hôrmazd répondit : « 11 faut la tuer plus vite qu’un dragon [azhdahn] ou (jue toute béte fauve [ddm dql]. car elle fait plus de mal à ma création ».