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ZEND-AVESTA : VENDIDAD. — FARGARD 16 235

Aliura Mazda répondit :

Il recevra quatre-vingt-dix coups d’Aspahê-ashtra, quatre-vingt-dix coups de Sraoshô-carana.

17 (39). L’homme qui a commerce complet avec une femme qui a les fleurs blanches, ou qui a ses règles et voit le sang, cet homme fait une chose aussi horrible que s’il faisait rôtir le corps de son propre fils atteint de naêza -’ et en laissait couler la graisse surle feu--. 18 (^1). Tous les méchants, incarnation de la Druj, sont des contempteurs du juge-’ ; tous les contempteurs du juge sont des hommes sans loi-* ; tous les hommes sans loi sont des impies -’ ; et tous les impies sont dignes de mort -^

22. « 11 n’y a point égalité entre les deux actes, mai ? ni l’un ni l’autre ne sont bons ». — Peut-être le coupable est-Q considéré comme homicide du fils qui aurait pu naître, s’il avait mieux choisi son temps, et qu’il fait périr sur un foyer d’impureté. — Pour l’expiation du péché, voir Farg. XVIII, C6 sq. 23. aderetô-lkaèsha, adds/il ddlôhâr « qui ne tiennent pas déjuge », c’est-à-dire <i qui ne tiennent pas le juge [dâlôbar = ddvar) pour juge ». 24. asraosha, asrôsh, c’est-à-dire « qui ne tiennent pas le souverain pour souverain [Uiùtài] ». Cf. Yasna XXIX, 6.

25. anasbavaiiô, OU mieux, des damnés (cf. vol. 1, 22 ; 106, n. 50’ : car- par cela ils deviennent darvaiids ».

2(i tanu-perelLô./afirf/’ûAri^v, margarzdn. — Analyse du Dinkart, 63 : madam margpûhalîh ?

addsht-ddlôbardn : » de la criminalité capitale de ceux qui n’obéissent 

pas au juge ». — Le § 18 est répété encore à la tin du Farg. suivant : il pourrait terminer tous les Fargards légaux.