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ANNALES DU MUSÉE GUIMET


Moi, Ahura Mazda, j’ai établi le chien ici-bas, dispos contre le bandil*% quand il est sain d’intelligence et capable de veiller sur les biens de l’homme.

40 (112). El celui qui s’éveille à sa voix*", ô Spitama Zarathushtra, ni voleur ni loup n’emporteront rien de sa maison sans que le chien donne l’éveil. Le loup sera tué, le loup sera mis en pièces " ; le loup sera repoussé, il fond comme neige ( ?) *’.

VII

41 fii5). Créateur du monde des corps, saint ! De ces deux loups quel est celui qui est plutôt à tuer, celui qu’un chien engendre d’une louve, ou celui qu’un loup engendre d’une chienne *^ Ahura Mazda répondit :

Des deu.x loups^", celui qu’un chien engendre d’une louve, ô saint Zarathushtra, est plutôt à tuer que celui qu’un loup engendre d’une chienne. 42 (11’ !'). Car les chiens nés de là attaquent le chien de berger, le chien de maison, le chien Yohunazga et le chien dressé ; ils ravagent les fermes et deviennent dans l’année plus funestes, plus malfaisants, plus ravageurs de fermes que tout autre chien.

turel, il a ses ctiaussures uaturelles et est d’une activité sans sommeil (akhvah u tûkhshdk ; jeu de mots sur sag considéré comme dérivé de s/ « trois ». — virô-draoiianhem : cf. note 55.

45. mazaosli, est glosé jif-vinf/, le même mol qui traduit zaèni ; tùraliè, inadain lùrdn aigh vinâskârdn lakhvâr darêt, « contre les Touraniens, c’est-à-dire qu’il tient à l’écart les malfaiteurs ».

46. Glose : « celui qui sort du sommeil quand il aboie » [amat zak îang [lire vâng^ kunadmin bûshdsp harâ yalivûnêl).

47. scàllnva : nasinishn, aigh pun 2 barû tin^hiishn, d est détruit ; c’est-à-dire est détruit en deu.’c ».

48. pôilhwa, ràninishn ; snaczliana ? traduit par conjecture d’après snizh, neiger. 49. yalha spà velirkaliè kcrenaoili yatha yat velirkô spà : litt. « quand le cliien fait (engendre) dans le loup [amal kalbd dnr gnry obdûnêl) que quand le loup dans le chien ». On attendrait sùiiô ; peut-être faut-il entendre : « que ce qu’engendrent loup (màle)e< chien (femelle) ». La louve donne au produit la méchanceté de sa race, le chien sa supériorité de force.

50. Et aussi « des deux chiens » : le produit du chien et de la louve est chien (8 42) aussi bien que loup (§ 43), mais tous deux sont également malfaisants.