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ZEMD-AVKSTA : VENDinAI). — I AliliAUD 169 autre valeur", en telle sorte que le purificateur quitte leur maison avec plaisir et sans oifense-.

40 (157). Car si le purificateur quitte leur demeure en offense et déplaisir, cette Druj iXasu, ô Spitama Zarathushtra, revient ett’ond surlui du nez, des yeux, de la langue, de la mâchoire, de l’organe viril, de l’anus [du mort] *’.

41 (159). Et la Druj Nasu se précipite sur lui jusqu’au bout des ongles et il devient impur pour toujours et à tout jamais. Car le soleil souffre, n Spitama Zarathushtra, à briller sur l’homme qui a été souillé par le mort ; la lune souffre, les étoiles souffrent. 42. Et relui qui délivre do ^a Nasu l’homme souillé par le mort, celui-là les réjouit : il réjouit le feu, il réjouit l’eau, il réjouit la terre, il réjouit le bœuf, il réjouit les plantes, il réjouit le fidèle, homme ou femme". 43 (164). Zarathushtra lui demanda :

Créateur du monde des corps, saint !

Ouolle sera la récompense, quand l’esprit aura quitté le corps, de celui qui délivre de la ^asu l’homme souillé parle mort ? 44 (166). Ahura .Mazda répondit :

Annoncez à cet homme pour récompense dansl’autre monde la graisse ’* du Paradis.

45 (167). Zarasthushtriilui demanda :

Comment lutterai-je contn^ la Druj’", qui du mort se précipite sur le vivant *■ ? Comment lulterai-je contre la iJruj, cpii (

mort va se mêlant au 

vivant ’^

40 (86ii). Ahura Mazda répondit :

41. ainùiu avaretanùii] . zal, :ul ;tii klicàslitk ; probaliluiiieut des vèleinents : cf. Farg. V, note 99.

42. Comparer les loiiiiules yezidies [Journal asialiqw, 1885, I, 88). ■i’.i. (lia yamUûnl : cf. Farg. 111, 14, texte et notps. 44. Voir l’Epilre 1 de Màni’islicihar, iv, 3. 45. vazdvare, transcrit razdvar, glosé 7iîval ;ih, le l)ien ; le .sens pni|)ie est donne par Nériosengli (Yasua XXXI, 21 : pîvarttvam ; cf. afglian vàzda). 46. pcrcnàiiê, /3a</,«)-îw ; glose : « comment la rendrai-je impuissante ? » 47. upa-dvàsaili ; elle le souille par contact direcl (/lam-rll). 48. upa-raèUnvajôili ; se rapporte à la souillure transmise par conliicl indirect.