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APPENDICE A 153

III, IV, V, VI, VII, VIII, avec insertion du Hà XXIII après le Hâ III et du Hà XXIV après le HàVP".

Au Gàh Uzîrîn du troisième jour, les parents, les amis et les prêtres se réunissent : on récite les prières du Gâli, le Srôsh Hàdhôkht (Yl. XI) et le Patet. Cette cérémonie est dite dans l’Inde YUthumna. C’est à la fin de celte cérémonie que les parents et les amis du défunt annoncent les charités qu’ils font pour commémorer son souvenir ou les legs charitables que lui-même a faits dans son testament. Si le défunt a été un bienfaiteur public, tout ï Anjuman assiste à la solennité et le prêtre principal ou un des notables propose à la communauté de voter que son nom soit rappelé et béni dans les cérémonies publiques. 11 y a toutes sortes de degrés dans celte canonisation qui peut être locale ou universelle, selon que les services du défunt ont été limités à telle communauté locale ou se sont étendus à toute la communauté parsie. Le Farvardin Yasht présente lalisie la plus ancienne de ces canonisations : il n’est pas impossible qu’il contienne des additions modernes et que des noms historiques récents aient été insérés dans celte liste oii dominent les noms légendaires ou devenus tels par l’antiquité. VAfrinRapilhu-iii contient une liste de noms sassanides. Le ISiranfj boi dàdan descend jusque dans la période de l’émigration.

L’aurore qui suit fixe le sort définitif de l’àme : c’est l’instant où elle se présente au pont Cinvaf. où elle va subir le dernier jugement par-devant -Alilhra, assisté de Rashnu, le Génie de la Droiture, et d’ArshIàt, le Génie de delà Vérité. De là une série de cérémonies nouvelles destinées à assister l’âme du défunt devant ses juges : ce sont les cérémonies dites du nhdn’nn ou du quatrième jour. Les cérémonies célébrées le jour précédent dans l’L'/îrîn Gàh sont répétées, et l’on y ajoute quatre Afrîngàns : le premier 36. Telle en est du moins la composition d’après le nianuscril rap|ioilé par Anquelil (Daroun Zada =isàda ; Supplément persan, n°983)etqui contient huit Kardas : lias III, XXllI, IV, V, VI, X.MV, VII. VIII. Anquetil, dans son Avesln, II, 573, compte neut Kardas, en répétant le Hà XXIII après le Hâ VII : mais je n’ai pas trouvé d’indication de ce genre dans le manuscrit même. L’n Dari’in plus court comprend seulement les IIàs"lll-VIII.

37. Dans les cinq années 18^0-1885 la communauté parsie a donné environ 4 millions en charité : plus de la moitié a été souscrit dans l’Uthumna. T n. 20