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ZEND-AVESTA : VENDIDAD. — FARGARD 8


38(121). Les adorateurs de Mazda creuseront une seconde série de trois trous dans le sol, et là il se lavera le corps avec de l’urine de bœuf, non pas avec de l’eau". Et l’on prendra mon chien ; on l’amènera en le portant

— et non autrement — en le portant par devant. Et l’on attendra jusqu’à ce que le dernier cheveu du haut de la tête soit séché. 39(i ?5). Les adorateurs de Mazda creuseront alors une troisième série de trois trous à neuf pas des précédents, et là il se lavera le corps avec de l’eau"’, non plus avec de l’urine de bœuf.

40 (127). Il se lavera les mains en premier lieu. S’il ne se lave pas les mains en premier lieu, il se rend tout le corps impur"’. Quand il se sera lavé les mains trois fois, ses mains une fois bien lavées, lu lui verseras de l’eau sur le sommet- de la lofe, par devant".

41. Créateur du monde des corps, saint !

Quand les bonnes eaux atteignent le sommet de la tète, par devant, où se précipite la Druj Nasu ?

60 Âbàlisli, dans sa polémique contre le Mobed Alarfarnbag, demande pourquoi on se lave d’abord avec dixgômèz, puis avec de t’eau. Le Mobed répond qu’un mailre de maison n"enlève pas lui-même le fumier de sa maison, mais le fait enlevei- par SCS domestiques : ainsi, l’eau étant plus noble que le gôméz, on fait enlever par le (jôiiiéz le gros de l’impureté, et l’eau n’intervient que pour rincer, alors que l’impureté ne peut plus l’atteindre {Abâlis/i, éd. Barthélémy, ch. v et note 19). — Il esta remarquer que, te rôle du rjôrnêz achevé, le chien ne parait plus, ce qui suppose que la Druj Nasu est suffisamment paralysée.

61. En le touchant avec ses mains impures. — « 11 se lave les mains en remontant jusqu’au coude ».

6-2. liarcsLiiùui ; a donné son nom à toute l’opération qui commence là. — L’eau est versée comme le gomèz, avec une cuiller attachée à un long bàlou, le bàlon à neuf nœuds (voir le Fargard suivant, § 14).

63. Sur la partie antérieure delà tète.

64. t ;va aèshàm, litt. « où de ces [parties] » ; glose : « des parties de devanl ou des parties de derrière ». — La Druj est expulsée de tous les membres un à un, de la tète aux pieds, en allant du membre droit au membre gauche pour les membres symétriques, et pour les membres non symétriques de la partie antérieure ii la partie postérieure. Elle descend ainsi de la tète à la mâchoire, A l’oreille, il l’épaule, à l’aisselle, à la poitrine, au dos, au sein, à la côte, à la hanche, aux parties génitales, à la cuisse, au genou, à la jambe, à la cheville, au cou-de-pied, à la plante du pied, à l’orteil. La Druj suit dans sa retraite l’oi’dre invei’se de celui qu’elle a suivi dans son invasion : car, d’après le (jrand nuiidaliisli (p|). 70-71 , quand Aliiiman