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ZEND-AVESTA : VENDIDAD. — FARGARD 8


I

1. Si un chien ou un homme meurt sous une cabane de bois ou une cabane de feutre ’, que feront les adorateurs de Mazda ? 2 (4). Ahura Mazda répondit :

Ils chercheront à l’entour un Dakhma, ils iront à la découverte d’un Dakhma. S’ils trouvent le mort plus facile à transporter, ils emporteront le mort ; ils laisseront sur place la demeure et la parfumerout avec l’Urvâsni, le Vohù-gaona, le Yohù-kereli, le Iladhànaêpata ou toute autre plante odorante .

3 (8). S’ils trouvent la demeure plus facile à transporter, ils emporteront la demeure et laisseront le mort sur place ’ ; ils parfumeront la demeure avec l’Urvâsni, le Vohù-gaona, le Vohù-kereli le Hadbànaèpata ou toute autre plante odorante.

Il a.

4. Créateur du monde des corps, saint !

1. dàuru-upadaranù va uematô-aiwivarané va : il s’agit d’un abri mobile, par opposition à une maison fixe, quelque chose comme l’oba des Tartares, une de ces cabanes de planches ou de feutre que l’on appelait sous les khalifes (hdruina, 4<jU> et qui se prêtaient d’ailleurs aussi bien aux pavillons princiers qu’aux tentes des nomades (Journal asiatique, 18G9, I, 222).

Cet abri, ne contenant qu’une chambre, n’a pas d’endroit que l’on puisse réserver pour le mort, comme les maisons ordinaires (V, 10 ; VIII, 8). — dàuru-upadaraiia est traduit dur madam-ddsiuàr « support de bois » ; nemalù-aiwivarana est traduit namal apar-labûshnih (lire labihltijd ; Farg. I.X, 46, 71) « revêtement àenamal », persan -u, feutre). — L’analyse du Dinkàrt a l’expression générale khàn : madam klidn man kalhâ ai/dv ansliûtà dar barà vilêrèl « de la demeure oii meurt un chien ou un homme ». — Cf. Farg. V, 38, note 73.

2. urvàsni, rà-san (^j-lj), plante dont l’odeur est comme celle de l’ail). — voliù- {raona, litt. « à belle couleur n,/ni-r]ûn : d’après Fràmji, serait le /oMn ou olibanuui ; doit désigner une plante ou un bois aux feuilles ou à l’écorce noire, car vobù-|faona se dit des cheveux noirs {Farkanij /.oud-pehlvi, p. 6). — vohù-kereli, kàkarl ; d’après FitAMji, l’aloès. — hadhànaèpala, la grenade (voir vol. 1, Lxv). 3. Si le Dakhma est facilement accessible, on commence par se débarrasser du