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ZEND-AVESTA, — INTRODUCTION, V : ANALYSE DU YASNA
Zôt. Ces hymnes de glorification, d’un caractère épique, forment une addition littéraire : les derniers paragraphes du Hâ XI, §§ 9-10, forment seule partie intégrante de la liturgie : le reste du Hôm Yasht pourrait, sans que rien manque à l’esprit de sacrifice, être supprimé, ce sacrifice étant composé essentiellement du Paragra et des §§ XI, 9-10.

III

Après la consommation du Hôm qui termine l’ordre des cérémonies commencées au Paragra, commence le véritable sacrifice du Yasna, dans lequel il y a des éléments très divers à distinguer. Nous allons d’abord donner l’analyse pure et simple du texte :
Hâs XII-XIII. Profession de foi mazdéenne, sous trois formes : Fravarânê, Frastuyê, Astuyê.


Hâ XIV. Ici commence une série qui s’étend jusqu’au Hâ LIX inclusivement, la série des Staota yêsnya[1], qui constitue la partie essentielle du Yasna, mais qui se décompose à son tour en éléments divers et qui est interrompue par l’insertion d’éléments d’origine différente et indépendante.
Hâ XIV. Début des Staota yèsnya.
Hâ XV. Mise en état du Barsom.
Hâ XVI. Invocation sacrificiale aux principales divinités (entre autres, aux divinités des trente jours du mois).
Hâ XVII. Invocation sacrificiale aux diverses divinités et aux diverses espèces de feu.
Hâ XVIII. Répétition de la Gàtha Speṅtà-Mainyù (Gàtha XLVII).
  1. Le point de départ des Staota yêsnya est donné par les mots du Cîm î Gâsàn, 1 : visài vé ameshà spentà, stôtân yasno bùn : « visai vé… début des Stôtân yasno ». Le terme final n’est point donné d’une façon si claire : je prends comme fin le Hâ LIX, qui contient la dernière invocation des Staota yêsnya.