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VOCABULAIRE DE L’ANALYSE DU KANDJOUR

Deva (et Devatâ), « dieu », être habitant les régions supérieures ; il en est très souvent question.
Instructions données à la demande spéciale d’individus divins (Md. xvi, 26°, 27°. Rgyud xix, 19°).
Dieux assemblés auditeurs de Çâkya (Mdo iv, 2°. Rgyud xv, 1°).
Devacandra, un des traducteurs de Mdo viii, 1°.
Devadatta, tib. : Lhas-byin, « donné par un dieu », (Dieudonné). Cousin de Çâkya et son adversaire acharné. Ses malices envers le Buddha ; est un type de méchanceté (Dulva iv, 349-392 ; ix, 193).
Cherche à semer la division dans la confrérie (Dulva iv, 392-417) ; renouvelle ses complots contre Çâkya (Dulva iv, 449) ; tâche de séduire les membres de la confrérie (Dulva vi, 1-33). Sa haine contre Çâkya et la confrérie viendrait de ce qu’il leur avait demandé vainement de lui enseigner la magie ; de là ses efforts pour brouiller la confrérie (Dulva IX 193-21(5).
Devasura, autre nom ou épithète de Chanda Mahâ Rosanâ (Çrî–). Voir ce nom.
Devî, féminin de Deva, divinité femelle. Ce mot est quelque fois un nom propre ou un élément de nom propre ; mais il s’ajoute aussi comme qualificatif, sans qu’il soit toujours facile d’en bien préciser la nature. Le Rgyud vi, 6° est prononcé à la demande de quatre Dévis.
Devî Jâlî mâhâ-mâyâ, divinité qui paraît être Mahâ-mâyâ (Rgyud xxii, 1°).
Dgag dvyehi Gji, censure et prohibition des actions immorales. Section iiie, du Vinaya-vastu (Dulva i, 335-357).
Dgah skyong (Sk. probable : Nandapâla), ascète, bon moraliste ; son histoire (Dulva iii, 14).
Dgah-vo. Sk. Nanda. Voir ce nom.
Dge-hdun dbyen pahi, dix-septième et dernier chapitre du Vinava-vastu sur l’action de causer des divisions parmi les moines. Dulva iii, 418-478 et iv).
Dge-hdun hts’o, traduction tibétaine de Samgha raxita (Voir ce nom).