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VOCABULAIRE DE L’ANALYSE DU KANDJOUR

Angirasa, nom de la dynastie à laquelle appartenait Çâkya, appelée aussi Sûryavamça, « dynastie solaire » (Dulva iv, 25).
Angulimâliya, « celui qui a un chapelet d’osselets de doigts humains », personnage auquel Çâkya adresse une leçon sur plusieurs points (Mdo XVI, 13°).
Anirl’Ddha, tib. Ma hgags-pa, « qui n’éprouve pas d’obstacle. » Un des principaux de la confrérie du Buddha, un Sthavira, compté parmi les auditeurs de Mdo vii, 2°.
Aparamita-âyur-jnâna, Buddha dont les perfections sont expliquées dans (Rg. XIV, 30).
Arali (Vajra), Buddha déifié (Rg. iv 4").
Arali, Mahâyogi, à la demande duquel est exposé le Rg. iv, 5°.
Arhat, « digne », til). Dgra-bcom-pa, « vainqueur de l’ennemi » (ce qui est une fausse interprétation et une traduction inexacte), le titre le plus élevé après celui de Buddha. Le Buddha est lui-même un Arhat, le grand Arhat.

Le meurtrier d’un Arhat ne peut être reçu dans la confrérie (Dulva I, 188). Cinq cents Arhats accompagnent Çâkya dans son voyage au lac Anavatapta et dans son retour (Dulva ii, 303 ; iii, 20).

Cinq cents Arhats font la première compilation de la doctrine près de Râjagṛha (Dulva xi, 690).

Sept cents Arhats font la deuxième compilation de la doctrine à Vaïçâli ; elle est appelée pour ce motif « la révision des sept cents » (Dulva XI, 690).

Smra dod hyi-seng-ge devient Arhat (Dulva iii, 24).

Ahura, une des plantes dont la vertu médicinale est reconnue : il est permis de composer des remèdes avec les noix qu’elle fournit (Dulva II, 10-19).