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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

signifie « ennemi avant d’être né » (haud natus inimicus). Roi de Magadha, fils et successeur de Bimbasâra, règne à Râjagṛha et arrive au trône par un parricide (Dulva iv, 341 ; ix, 61) ; Çâkya le console et le réconforte (Dulva iv, 341 ; ix, 61. Mdo xvi, 16o). Il invite Çâkya, reçoit sa visite, la lui rend et lui offre l’hospitalité (Dulva 80-87).
Çâkya lui fait la leçon (Dulva iv, 471). Çâkya lui explique certaines histoires qu’il raconte pour montrer les conséquences des mauvaises actions (iv, 392). Il donne asile au roi de Koçala Prasenajit, détrôné et chassé par son propre fils ; instruction donnée à Ajâtaçatru par Çâkya dans ces circonstances (Dulva x, 311. Mdo xvi, 10o). Ajâtaçatru cité parmi les auditeurs du Lotus de la bonne Loi (Mdo vii. 1o).
Ajiravati, nom d’une rivière. Indécences qui s’y commettent en nageant. — Règlements donnés à cette occasion sur la natation. (Dulva, i, 406).
Nota. Csoma écrit Ajirapati.
Ajita, « l’invincible », tib. : Ma-pham, autre nom de Maïtri (Mdo xviii, 3o).
Ajita-çri bhadra, un des traducteurs du Çardulara-avâdâna (Mdo XXX, 11o).
Ajxâna, surnom de Kaundinya. Voir ce nom.
Akâça-garbha, tib. : nam-mkhahi-sñing-po, « essence de l’atmosphère », Bodhisattva, auquel Çâkya explique le Atajñânam (Mdo viii, 3o). — ses cent huit noms (Rgyud xiv 5o).
Amitâbha, tib. : Hod-dpag-med, « à l’éclat sans mesure », Buddha imaginaire très célèbre. Description de sa résidence appelée Sukhavatî. (Kon-tsegs 5o, Mdo vii, 3o). — Il envoie Avalokitoçvara à Çâkya pour le complimenter (Rgyud, xviii). — Salué sous le nom de Snang-va-mthah-yas au début de Rgyud, xxi, 3o.
Amogha-pâçâ, saint déifié, dit Csoma. Dhârani de ce nom (Rgyud xiv). Sûtra sur l’essence d’Amogha-pâçâ (Rgyud, xvo). Vaste ouvrage sur les rites et cérémonies d’Amogha-pâçâ (Rgyud, xvi).
Amogha-vajra, Pandit indien, un des traducteurs de Rgyud xiii, 6o.