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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

les trois véhicules ou principes : les quatre classes de tantras portion de volume (nu). — Vingt et un traités.

23. Gtor-mahi-cho-ga etc., etc., གཏོར་མའི་ཆོ་ག. Rites et cérémonies concernant les offrandes aux mauvais esprits, volume nu.

24. Gsar-du-bcug-pahi-chos ts’an, གསར་དུ་བཅུག་པའི་ཆོས་ཚན​. Traités ajoutés postérieurement aux tantras, sur l’initiation, la consécration, la délivrance etc. Quatorze volumes (pu-lu).

Telles sont, en général, les matières des quatre-vingt-sept volumes de la classe tantra.

Voici maintenant quelques-uns des titres des traités renfermés dans les chapitres énumérés ci-dessus[1] :

 Nota. — Les lettres tibétaines mises devant le volume désigné indiquent le rang de ce volume. Les trente lettres de l’alphabet tibétain, dénuées de tout signe de voyelles expriment les trente premiers nombres ; les mêmes lettres pourvues du signe de l’i désignent les nombres 31 à 60 ; pourvues du signe de l’u, elles désignent les nombres 61 à 90 ; pourvues du signe de l’e, les nombres 91 à 120 ; pourvues du signe de l’o, les nombres 120 à 150.

(Ka ) Dus-kyi hkhor-lo, དུས་ཀྱི་འཁོར་ལོ། (Kâla-cakra) : « Le cercle du temps » pris dans son sens propre ; mais souvent le terme exprime le nom d’un dieu particulier préposé à plusieurs autres dieux d’un rang inférieur. Ce système a pris naissance au nord de l’Asie dans le fabuleux pays de Çambhala, près de la rivière Sihon (ou Sila) et fut introduit dans l’Inde au xe siècle de notre ère. En dehors des divers rites et cérémonies à observer en représentant les divinités mâles et femelles de ce système religieux, la doctrine fondamentale qu’il enseigne est celle qui roule sur la nature de l’Adi-Buddha et le genre d’adoration qui lui est le plus agréable (1).

  1. Nous reproduisons les notations indigènes fournies par Csoma ; mais il est douteux qu’elles soient de quelque utilité pour nos lecteurs. Toutefois pour les leur rendre plus saisissables, nous ajoutons à chaque notation indigène la notation qui lui correspond en chiffres romains. Le lecteur aura ainsi une idée plus juste de la place occupée par chaque volume ; et s’il est des personnes qui aient le moyen de recourir à l’original, elles ont à leur disposition les indications nécessaires. En outre, pour qu’on puisse se retrouver plus aisément, nous avons donné aux différents ouvrages cités par Csoma un numéro d’ordre qui permet de se reporter à tel ou tel d’entre eux. Ces numéros n’ont de valeur que pour le travail de Csoma, ils n’ont aucun rapport avec la place occupée par ces ouvrages dans la vaste oollection du Tandjour. (L. F.).