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ANALYSE DU KANDJOUR

folios 393-397. Prédiction relative à Xemavati, l’épouse de Bimbasâra, roi de Magadha. Instruction religieuse que Çâkya lui adresse[1].

13 Çrî-mahâ-devî-vyâkarana, tib. Lha-mo-chen-mo-dpal lung-bstan-pa, ལྷན་མོ་ཆེན་མོ་དཔལ་ལུང་བསྟན་པ, folios 397-403. À la demande de Spyan-ras-gzigs, Çâkya expose les mérites moraux antérieurs de Çri-mahâ-devi et annonce qu’elle sera dans l’avenir un Tathâgata.

14. Jayamati (paripṛccha), tib. Rgyal-vahi-blo gros-kyis j̈us-pa, རྒྱལ་བའི་བློ་གྲོས་ཀྱིས་ཞུས་པ, folios 403-404. Çâkya lui enseigne ce qu’il faut faire pour arriver à telle ou telle perfection ou félicité, ambitionnées.

15. Avalokanam, tib. Spyan-ras-gzigs, སྤྱན་རས་གཟིགས​, folios 404-427. Indication des divers avantages qui naissent de l’acquisition de certains mérites religieux et moraux déterminés.

16. Manjuçrî-vihâra, tib. Hjam-dpal-gnas-pa, འཇམ་དཔལ་གནས་པ, folios 427-436. Conversation de Manjuçri avec Çârihibu sur l’existence du monde.

17. Amṛta-dâna. tib. Bdud-rtsi-brjod-pa, བདུད་རྕི་བརྗོད་པ, folios 436-440. À la demande de Maitreya, Çâkya lui enseigne le moyen d’empêcher l’interruption de sa doctrine dans l’avenir.

18. Maitreya prasthânam, tib. Byams-pa hjug-pa, བྱམས་པ་འཇུག་པ, folios 440-475. Sur les agissements ou la conduite de Maitreya, relativement à ses mérites moraux antérieurs, prononcé par Çâkya, à la demande d’un Bodhisattva.

19. Lokânusamânâvatâra, tib. Hjig-rten-gyi-rjes-su-mthun-par-hjug-pa, འཇིག་རྟེན་གྱི་རྗེས་སུ་མཐུན་པར་འཇུག་པ, folios 475-483. « L’action de marcher (ou d’agir) à la manière du monde ». — Çâkya, à la demande de Manjuçri, son fils spirituel, dit en vers les raisons pour lesquelles les Tathâgatas ou Buddhas s’accommodent, dans leurs agissements, aux idées des hommes (ou aux conceptions humaines), traduit par Jina-mitra, Dânaçila et Ye-çes-de.

  1. J’ai publié la traduction de ce texte en même temps que celle du n° 9 ci-dessus (Revue orientale 1866.) (L. F.)