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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

conversation avec Zas-gtsang. Il observe les signes caractéristiques que l’enfant porte sur son corps et prédit que cet enfant deviendra un Buddha. Il se lamente de ce que son âge avancé ne lui permette pas de vivre jusqu’au moment où l’enfant arrivera à l’état de Buddha. Folio 87, il recommande à Mis-byin de devenir son disciple quand il commencera à enseigner sa doc trine.

Chapitre VIII, folios 93-95. — « On le porte au temple ». Cérémonies et décorations pour la circonstancl^ Il est seigneur des seigneurs (tib. Lhahi lha). Il demande à Gautamî sa nourrice où on le porte ; elle lui répond que c’est au temple ; il dit en vers combien il est supérieur à tous li^s dieux. — Comment Indra, Brahma et d’autres dieux et demi-dieux lui tirent leurs adorations à sa naissance.

Chapitre IX (folios 95-97). « Les ornements » (pour Çâkya). Description de toutes sortes d’ornements que le roi ordonna de préparer et d’apporter |iour le jeune prince (Çâkya), à un certain jour heureux ou de bon augure.

Chapitre X (folios 97 loi). — « Il fait voir plusieurs sortes de lettres ou de caractères. » Quand on veut ensuite lui faire apprendre des lettres à l’école, il montre (lui Çâkya) que, sans avoir reçu aucune instruction, il les connait toutes ; il éiuuaère lui-même soixante-quatre al[ihabets (parmi lesquels on cite ceux des Yavana et des Hûna) l’t <ui ainntre les signes. Le maître est confondu de sa sagesse, et prononce plusieurs Çlokasà sa louange.

Chapitre XI (folios 101-105). Il visite un village d’agriculteurs. Sa méditation à l’ombre ou à l’abri d’un arbre (appeli » l’arbre Jambu). Miracle qui se produisit à l’occasion de l’ombre de cet arbre.

Chapitre XII (folios 105-121). Il (Çâkya) se livre à divers exercices gyni na. stiques <,’t à d’autres arts. Un jour que ciiKj (•ciits jeunes gens de la race Çàhija à Sf’/'-’s/ii/a luttaiiMit l’iisi’inbli » [lour iiiMuti-iT leur halùli’té dans les arts et les exercices gymnastiqui’s, aussi bien ([uc dans les lettres, rarithmétii [iie, la nalaliiiu, rtc, Çâkya les surpasse tous ; il obtient ainsi SA-hTs’o-&iA, la lilli’lie Lau —NÀ liKc.oN CAN, Miassicr (Slv. Dandika). Qualités que Çâkya exige de la f’mnie (pi’il veut prendre pour épouse. L( ; s diverses qualités de SA-hï’so-MÀ (Sk. Gôpa). Il se prononce en vers contre l’usage de cacher avec un voile la figure des femmes.

Chapitre XIII (folios 121-141). « Exhortations » que les dieux lui