d’aphorismes de la Prajña-paramitâ. Il y a dans ce volume dix-huit traités ou aphorismes différents dont voici les titres :
I. Rab rtsal-gyis-rnam-par-gnon-pas-jus-pa རབ་རྩལ་གྱིས་རྣམ་པར་གནོན་པས་ཞུས་པ Sk. Suvikrânta-vikramî paripṛccha (prajñâ-pâramitâ) par Bcom-ldan-hdas), à la requête de Suvikrânta-vikrami (un Bodhisattva) du folio 1 à 130. Cet aphorisme et les suivants appartiennent tous à la Prajñâ-pâramitâ et contiennent soit des répétitions abrégées, des explications de certains termes, soit des recommandations de retenir et de lire la Prajñâ-pâramitâ.
II. Bdun-brgya-pa. བདུན་བརྒྱ་པ Sk. Saptaçatikâ. La Prajnâ-pâramitâ en sept cents Çlokas (Nota : pour abréger on supprime souvent, dans les titres, les mots Çes-rab-kyi-pha-rol-tu phyin-pa (ou Çer-phyin) et Prajnâpâramitâ).
III. Lnga-brgya pa. ངླ་བརྒྱ་པ Sk. Pancaçatikâ ; la même en 300 Çlokas.
IV. Çer Phyin-sdud-pa-ts’igs-su bcad-pa. ཤེར་པྱིན་སྡུད་པ. Sk. Prajñâ-pâramitâ-sancaya-gâthâ, vers où sont résumées les matières de la Prajñâ-pâramitâ.
V. Rdo-rje-gcod-pa རྡོ་རྗ་གཅོད་པ Sk. Vajracchedika, « le coupeur de diamant » (ou « Sûtra aux effets merveilleux »). Cet aphorisme occupe dix-huit feuilles (222 à 240). Bcom-ldan-hdas (Çâkya) s’entretenant avec Rab-hbyor (Sk. Subhuti), un de ses principaux disciples, lui enseigne le véritable sens de la Prajñâ-pâramitâ. Les Tibétains ont pour ce Sûtra un grand respect ; aussi en trouve-t-on des exemplaires en abondance[1].
VI. Ts’ul-brgya-lnga-bcu-pa ཙུལ་བརྒྱ་ལྔ་བཅྱ་པ « cent cinquante règles ou procédés. »
VII. Çes-rab-kyi-pa-rol-tu-in-phyin-pahi-mts’an brgya-rtsa-brgyad-pa ཤེས་་་་པྱིན་པའི་མཙན་བརྒྱ་རྩ་བརྒྱད་པ, Sk. Prajñâ-pâramitâ nâma-aṣṭa-çataka, « les cent huit noms ou termes de la Prajñâ-pâramitâ[2]. »
VIII. Bcom-ldan-hdas ma-çes-rab-kyi-pha-rol-tu-phyin-pa-lnga-
- ↑ Le texte sanscrit de ce sûtra célèbre a été conservé. — Les éditions de la version chinoise sont très multipliées, peut-être aussi répandues que la tibétaine, — M. Beal en a publié une traduction anglaise d’après la version chinoise, dans le Journal asiatique de Londres, 1865. (L. F.)
- ↑ Ce texte est reproduit dans la VIIe section (Rgyud XI, 19). (L. F.)