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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

Feuille 290. — Histoire de Dgah-vo, pâtre de vaches, qui entre avec cinq cents autres dans l’ordre religieux.

Feuille 302. — Çâkya, visitant plusieurs localités, en raconte à Kun-dgah-vo l’ancienne histoire ainsi que l’origine des noms qu’elles portent.

Feuille 303. — Le roi Gso-Sbyong-Hphags (sk. Utphoṣadha), né à Gnas-bcas (sk. Saketana).

Feuille 306. — Termes pour exprimer une grande joie (par comparaison).

Feuilles 327 à 390. — Fragments d’histoire de plusieurs monarques universels (sk. Çakravartti).

Feuille 390. — Histoire de Nor-Bzangs, prince royal, et de Yid-Hphrog-Ma (ravissant le cœur[1]), sa maîtresse. Épisode où se trouvent plusieurs descriptions poétiques et des vers ingénieux exprimant la passion : c’est une sorte de roman ou de conte de fées.

Feuilles 408 et suivantes. — Çâkya raconte plusieurs anecdotes pour montrer les fruits et les conséquences des mérites et des démérites de plusieurs individus dans de précédentes naissances. Il raconte au roi de Koçala ses propres actes ; comment il arriva à (être) Bodhisattva et les nombreux bienfaits dont il s’efforça depuis de combler les êtres animés. Cette section abonde en sentences judicieuses et en maximes morales, en apologues et contes moraux ; — application qui on est faite. — La vertu et le vice sont dépeints avec de vives couleurs.

Feuilles 496 et suivantes. — Sur la demande qui lui en est faite en vers par Kun-dgah-vo (Ânanda), le premier de sa suite, Çâkya raconte (en vers également) les actes accomplis par lui, dans un temps très reculé, pour arriver à l’état de Bodhisattva.

Feuille 505. — Çâkya, avec cinq cents Arhats, visite d’une manière miraculeuse, le grand lac Ma-dros (Manassorovâra)[2] au nord.

Feuille 506. — Les quatre grandes rivières qui y prennent naissance : Ganga, Sindhu, Paxu et Sita.

Feuilles 508 à 563, c’est-à-dire la fin du volume et aussi le suivant ou 3e vol., (feuilles 1 à 20). — Sur les bords du lac Ma-dros ;Çâkya et 36 de ses

  1. En sanskrit : Manohara (L. F.)
  2. Manassarovara est le nom moderne ; l’ancien nom sanscrit dont le nom tibétain n’est que la traduction est Anavatapta. (L. F.)